lundi 30 juillet 2012

Stats Faults: Un clip pour "Sleeptalker"


Le formidable (et assez drôle) groupe screamo/indie State Faults a mis en ligne son clip pour le titre "Sleeptalker". Un clip simple, sans prétention, à l'image des compos du groupe. Je vous conseille fortement d'aller écouter leur premier album, "Desolate Peaks", qui est un véritable chef-d'oeuvre!

Coups de coeur de la semaine (+ 1 jour)


Toujours en retard d'un jour (encore une fois désolé ^^), voilà mes coups de coeur de la semaine.

On commence avec The Prestige, des français qui nous envoient en pleine gueule "Black Mouths", un (post) hardcore chaotique teinté de rock'n'roll, d'atmosphères qui parfois se rapprochent des Deftones, et de lourdeur. Une bien bonne surprise après l'EP "A Series Of Catastrophes And Consequences" qui donnait le ton de cet album. A conseiller aux fans d'Every Time I Die, Poison The Well ou Norma Jean. On continue avec Ladder Devils et "Nowhere Plans", qui propose une musique assez complexe, à la croisée du punk, du post-hardcore et du noise rock. C'est assez hypnotisant, mystérieux, et finalement très efficace. Les fans de Fugazi devraient apprécier! Ensuite, je vous présente Kyoty, un groupe issu du paradis musical que représente Tokyo Jupiter Records. Leur premier album "Undiscovered Country of Old Death and Strange Years in the Frightful Past" nous offre un post-metal puissant et très planant. Allez donc succomber aux distorsions démoniaques des guitares et laissez-vous transporter par les atmosphères enivrantes de la musique du groupe! Continuons avec une musique beaucoup plus simple d'approche, j'ai nommé "Violet". J'ai écouté la ré-édition de leur premier EP 'The Brightside" avec trois titres bonus, et je dois admettre qu'ils ont un certain talent dans leur style. Quelque part entre Rosaline, The Elijah, et Emarosa, ils nous délivrent un post-hardcore sans prise de tête, sincère, et efficace, qui à l'image de celui que peut proposer Merge, est surtout fait pour se poser et réfléchir, ou rêver. Certains hurleront à la repompette, mais moi je ne suis pas de cet avis, car j'y trouve quand même une certaine recherche et une originalité. Et la voix de Jonny Nelson, un chef-d'oeuvre! Leurs compatriotes de chez Canvas, quand à eux, proposent un post-hardcore qui rigole moins, sur leur premier EP "Take Heart", proposé en téléchargement gratuit ici. Une sorte de The Elijah en plus noir, avec un growl qui peut surprendre, mais qui s'accorde finalement bien avec le côté ténébreux des compositions du groupe. La voix claire est cependant un peu faiblarde par moment, en comparaison avec la puissance des cris et des instrus. Mais ce n'est que leur premier EP, on ne peut pas demander la lune! Et enfin, je finirais avec ma grande surprise de cette semaine, le split réunissant mes chouchous de chez City Of Ships, et Rosetta, que j'ai découvert avec sa réédition toute récente. Le premier nous y livre des compos surpuissantes, viriles et atmosphériques, encore plus noires et lourdes qu'à l'accoutumée. Un peu comme du Thrice qui aurait mangé du Cult Of Luna, et Memories Of A Dead Man en entrée. Une belle surprise pour les fans du groupe. Le second groupe, un des grands noms du post-hardcore atmosphérique moderne, y continue à étendre son empire et à évoluer, avec des compos toujours aussi longues et belles, avec une piste instrumentale, et une autre qui nous prend au tripes avec le fameux cri grave tellement désespéré et profond de Mike Armins, qui au départ se veut très lointain, pour au final exploser avec l'instru. Ce split est un vrai bijou.

Voilà, il n'y a plus qu'à faire votre choix, et à vous laissez séduire (ou pas) par ces groupes. Bonne écoute! :)

vendredi 27 juillet 2012

Chronique: The Elijah - I Loved I Hated I Destroyed I Created



Ah, ce premier album de The Elijah. Tellement difficile à chroniquer. Je me rappelle avoir pris une claque en ayant écouté leur second EP "A Son: A Disease" il y a presque deux ans de cela, en plein dans ma découverte du post-hardcore atmosphérique. Le côté "vas-y que je te fais planer en me la jouant *shels VS Emarosa avec un cri désespéré et un chant à la Jonny Craig" m'avait, certes, au début irrité, mais finalement totalement séduit. Après celui-ci, et après avoir écouté le précédent EP "The Ground We Stand On", bien plus agressif (et cliché?) mais toujours dans une idée atmosphérique, j'attendais alors jusque là avec impatience l'album, dont l'immense titre "I Destroyed" a servi de teaser pendant quelques mois. Alors, pourquoi cela a été si dur à chroniquer? Parce qu'il y en a tellement à dire. Parce que cet album est une réussite. 

Parce qu'il est également un vrai terrain miné. Bienvenue dans un territoire en guerre. Enfliez vos gilets pare-balle, et rejoignez-moi dans la tranchée.

Le combat commence avec "In Misery". On progresse doucement dans le morceau, avant d'être happé par une explosion surpuissante (protégez-vous la tête, il y en aura plein d'autres dans l'opus), et le cri de Dan, plus sombre et grave qu'auparavant, avant que le morceau ne s'adoucisse pour laisser place au chant clair, toujours aussi beau et maîtrisé (voire plus) que sur "A Son: A Disease". Le morceau s'achève en repartant de plus belle, avec la voix hurlée, et ensuite avec un passage chanté avec la plus belle des voix claires, sur des guitares magnifiques et surpuissantes qui reste longtemps en tête, toujours accompagné par le cri de Dan. A peine le premier morceau passé, que me voilà déjà loin, dans les nuages. Soldats à terre! Et ce n'est pas "I Loved" qui m'as aidé à redescendre sur Terre, bien au contraire. Un véritable massacre dans le bataillon, en somme. Ce morceau est une grande claque, un coup de coeur personnel, et un morceau merveilleux. Il démarre doucement, sur de petites notes de piano ensoleillées, et avec le chant de Michael, sur des guitares discrètes. Et une batterie qui tabasse sec, comme pour souligner ses propos. Le morceau est très progressif, plus l'on avance dans celui-ci, plus il se renforce. Le chant clair se veut de plus en plus beau au fur et à mesure, avant que la guerre ne commence. Une sublime explosion, avec un "It wants you to feel, il wants to hold you" merveilleux, suivie d'une deuxième explosion hurlée de Dan, accompagné d'un invité surprise, nommé Ed Gibbs, chanteur de Devil Sold His Soul. Personne n'as été tenu au courant de ce featuring, et la surprise est tellement belle. Un couplet hurlé du plus profond de la gorge et du coeur, à l'unisson par nos deux hurleurs, sur la deuxième explosion en question. Avec l'ultime "I felt love for a while, but he died" d'un Ed complètement possédé par ses émotions, on croit que le morceau se termine, mais il n'en est rien. Le morceau redémarre, avec la plus belle voix de Dan, avant de réellement se finir sur de superbes notes de violons, qui auront accompagné le morceau dès la première explosion. On en est qu'au deuxième morceau, et j'ai déjà versé une larme. Assurément l'un des plus grands morceaux du groupe, qui a chaque écoute me procure des frissons, et me fait sombrer dans un état second. Allez, on oublie le blabla, et on repart au front. " In Fear" change légèrement de ton, un peu plus agressive, avec un début au quart de tour. Bien sûr, on retrouve toujours les parties instrumentales, accompagnées du chant "Jonny Craigesque" de Dan, et ça reste du The Elijah comme on l'aime. Ce pourrait être un petit tube dans le milieu, avec une structure couplet-refrain-couplet, un ensemble très entrainant et ensoleillé, et une fin instrumentale douce. Voilà ensuite une petite curiosité qui a déboussolé pas mal de monde: "I Hated". Une déclaration, mais sûrement pas de paix. Un morceau qui commence doucement, avec des accords tout doux, et laissant apparaître une batterie sévère et qui tabasse sec, un peu comme dans "I Loved". Et la, Dan nous hurle une longue complainte, sur une instru toujours aussi calme et une batterie toujours aussi dure, qui semble souligner ses propos, dans un silence qui donne encore plus de relief à l'ensemble. Un peu comme si Dan voulait notre attention et nous disait "Silence, j'ai un truc à vous dire, écoutez-moi". Des guitares lourdes et prenantes, qui sonnent un peu comme celles de Jesu, viennent s'ajouter au discours de notre hurleur, avant que le morceau ne s'envole, avec Dan qui reprend le chant. La encore, je reste sans voix. On ne peut qu'adhérer à cette déclaration. "In Regret" semble signifier un traité de paix. Un morceau entièrement instrumental, d'une puissance folle, saupoudré d'arpèges majestueux, de violons, de guitares dissonantes, d'explosions instrumentales, de passages ambiants, de pianos... Un morceau qui là encore, donne des frissons, et nous emporte très loin. Finalement, pourquoi parler de paix, car c'est un nouveau massacre. Tant il y a aura de montées au ciel à l'écoute de ce titre. Maintenant, nous voilà arrivé à un doux interlude, qui n'as pas de nom, si ce n'est ".", qui est l'introduction du morceau "I Destroyed" que je peux ENFIN vous chroniquer (cela me démangeait depuis tellement longtemps). Le morceau commence d'emblée avec une majestueuse envolée, et des choeurs en guise de fond sonore. On est tout de suite scotché. Le morceau se calme, laissant de doux accords nous emmener vers un Dan qui nous livre un cri plus lointain et plus puissant que sur le morceau originel, et un Michael toujours au top. Et la voilà, cette nouvelle explosion, celle qui m'as tellement fait planer pendant des mois et qui me donnait tellement envie d'écouter l'album! Un sublime refrain, chanté de la plus puissante et belle voix possible par Michael, poursuivi par le cri écorché de Dan. Ces deux-là se complètent décidemment à merveille. Le morceau se calme à nouveau, et repartira, puis finira comme la première fois, dans une nouvelle explosion folle. Les violons viennent doucement clôturer le morceau. Je crois que tout le monde peut déjà déclarer forfait et féliciter le vainqueur de cette guerre. Un second interlude, "..", vient ouvrir le prochain, et signifie la fin de l'album, qui se voudra plus triste que le reste de l'opus. On entend au loin le cri de Dan, toujours aussi rongé par les émotions. Et voilà "In Death",qui commence toujours calmement, avec des accords cette fois-ci plus tristes. Et ce n'est pas un désavantage. Le morceau explose alors en un premier assaut mélancolique et hurlé, avant de se calmer, et de laisser Michael chanter dans la même optique mélancolique. Et BOUM, le morceau explose à nouveau, se recalme, et repart encore... On est proche d'un Envy, dans la puissance, la structure, et la mélancolie. On y est proche très souvent d'ailleurs, si l'on excepte le chant clair bien plus présent que chez les Japonais. Il est temps que le conflit s'achève. Le morceau final, "I Created", finit dans la même optique, toujours aussi puissant, atmosphérique et émotionnel que le reste de l'album, au final éblouissant, ou Michael nous scotche sur place en se laissant complètement aller au chant. Le morceau finit avec les ultimes hurlements de Dan, ou il parait plus désespéré que jamais, et quelques notes de pianos, qui nous achèvent. Et puis merde, ça sert à quoi d'en rajouter, j'ai déjà tout dit, cet album est absolument merveilleux. The Elijah a gagné la guerre, le camp adverse est décimé.

Conclusion: Cet album est tout simplement épique! The Elijah a ici repris tous les ingrédients qui ont fait la force de l'EP "A Son: A Disease", et a renforcé le tout, et a surtout pris le temps de travailler sur l'évolution de leur son, pour nous apporter un premier essai fabuleux, qvec lequel je n'aurais pas cru pouvoir voler aussi haut, et m'emmener aussi loin. Et pourtant, au début, j'ai eu du mal avec cet album, eh oui! D'autant plus que les hurlements de Dan ne sont pas si simples à aborder. Plusieurs écoutes s'avères nécessaires pour cerner au mieux cet opus, pour se laisser complètement happer par les atmosphères surpuissantes et les chants clairs et hurlés remplis de beauté et d'émotions. Honnêtement, je ne trouve rien à reprocher à cet album, tant le travail fourni est énorme, sincère, et prenant. Oui, cet album me fait frissonner, il m'a même fait pleurer. J'espère vous avoir convaincu d'aller écouter cet album, vous ne le regretterez pas!

Tracklist: 

01. In Misery
02. I Loved
03. In Fear
04. I Hated
05. In Regret
06. .
07. I Loved
08. ..
09. In Death
10. I Created

L'album, sorti chez Small Town Records, est disponible aussi bien en physique qu'en digital ici.

mercredi 25 juillet 2012

Title Fight: Du nouveau


Les américains de Title Fight ont mis en ligne "Head In The Ceiling Fan", extrait de l'album "Floral Green", qui sort le 18 Septembre. Un titre énorme, tellement envoûtant et hypnotique soit-il. Allez y jeter une oreille, vous ne serez pas déçu!

mardi 24 juillet 2012

Coups de coeurs de la semaine (+ 1 jour)


Avec un jour de retard (je m'en excuse platement ^^), voilà mes coups de coeur de la semaine.

Je commence avec le groupe anglais The Cold Harbour, officiant dans un hardcore mélodique puissant et plein d'émotions, qui vient de sortir son premier album, "Homebound". Un premier album réussi, tant le son est mâture et sincère. Leurs collègues de Landscapes m'ont mis une claque encore plus grosse, avec un hardcore tout aussi chargé d'émotions, mais avec une présence plus grandes de passages ambiants. Nous avons également Exotic Animal Petting Zoo, qui après leur premier album "I Have Made My Bed In Darkness", très mystérieux et progressif, nous reviennent avec l'incroyable "Tree Of Tongues", leur deuxième opus. En gros, c'est un mathcore malade et expérimental fou furieux, à mi-chemin entre Every Time I Die, Architects, Deftones, Refused et The Dillinger Escape Plan, sur fond de shoegaze. Mais le tout reste cohérent avec le premier opus! A conseiller aux fans de post-musique de psychopathe! Dans la même veine mathcore malade, quoique un peu plus noir, j'ai découvert Crown The Liar, avec son EP "Dead World Anthology". Un pur brûlot, qui ne plaira peut-être pas à tout le monde par son côté extrême ;)! Enfin, le coup de coeur national qui me prend de plus en plus: J'ai nommé "Rise Of The Northstar"! Alors eux, c'est tout simplement LE groupe hardcore français qui fait mouche actuellement, un des meilleurs de la scène française au jour d'aujourd'hui. Peut-être même plus adulé au Japon qu'ici, d'ailleurs... Leur concept? mélanger N.Y hardcore, "metalcore contemporain" (je les cite), hip-hop, et la culture shonen manga. Et qu'est-ce qu'il est dur de se montrer crédible en adhérant à la culture japonaise et en même temps à la culture hardcore, de nos jours! Ces gaillards tout droit sortis de chez les Bōsōzokus viennent de sortir leur second EP, "Demonstrating My Saiya Style", et il défouraille sec! Une ambiance vraiment particulière s'en dégage, surtout si l'on est sensible aux centres d'intérêts du groupe. Toujours aussi bourrin, viril, et japanisé, ils restent fidèles à eux-même, à leur passion pour le Japon, et promettent un massacre dans le mosh pit! Un EP bientôt chroniqué avec soin par celui qui m'as fait découvrir ce groupe, accessoirement mon meilleur ami, qui va me rejoindre sur le blog, mais je n'en dis pas plus pour le moment... ;)

Voilà, j'espère vous permettre de faire de belles découvertes :)! 

lundi 23 juillet 2012

Devil Sold His Soul: Teaser n°2



Voilà le deuxième teaser (sur 8 prévus) du prochain album de Devil Sold His Soul, nommé "Empire Of Light". Encore un extrait mélodique, qui semble finalement de plus en plus loin de la noirceur du premier album, et plus simple que le second. J'ai même peur qu'il soit trop simple... Non pas que ce (morceau de) titre soit mauvais, loin de là, mais ça sonne un peu plat, comparé aux compositions passées du groupe. J'attends le suivant, pour me faire une idée plus précise de l'évolution du son du groupe. 

mercredi 18 juillet 2012

Devil Sold His Soul: "A New Legacy" en ligne!


Le dictionnaire de l'emo vous propose aujourd'hui en exclusivité (je gâte mes lecteurs :D) le nouveau single du groupe post-hardcore anglais Devil Sold His Soul, nommé "A New Legacy". Il sera présent sur l'album "Empire Of Light", qui sortira le 17 Septembre via Small Town Records. C'est un morceau tout en douceur, essentiellement basé sur le chant clair d'Ed Gibbs (même si il y crie pas mal) et instrumentalement fidèle aux compositions habituelles du groupe. Je vous laisse découvrir le morceau! :)

mardi 17 juillet 2012

Mono: Un morceau du nouvel album en ligne


Les post-rockeurs japonais de chez Mono on mis en ligne un morceau issu de l'album "For My Parents" prévu pour le 4 Septembre. Il s'intitule "Dream Odyssey", et il porte très bien son nom, tant ce morceau est onirique et puissant, comme la plupart des compositions de ce groupe. Le morceau est donc écoutable, et même bientôt en téléchargement gratuit, ici.

EDIT DU 17/07/2012: Aux dernières nouvelles, l'album devrait être un double-album! :)

lundi 16 juillet 2012

Devil Sold His Soul: Une série de teasers


Les post-coreux anglais de chez Devil Sold His Soul viennent de mettre en ligne un des 8 teasers qui seront publiés pour faire attendre la sortie de leur 3ème album "Empire Of Light", qui sortira le 17 Septembre prochain. Le nouveau single extrait de cet album, "A New Legacy", devrait paraître demain. après avoir été diffusé sur le "BBC Radio 1 Rock Show with Daniel P. Carter".

Coups de coeurs du moment.



Une petite nouveauté aujourd'hui ;) Chaque semaine, j'essaierais de publier un article sur les différents albums qui m'auront marqué. Et si Chuck Norris approuve ces coups de coeur, tout le monde approuvera ;) J'oublierais certainement quelques albums écoutés dans cette rubrique, tête en l'air que je suis ^^ N'hésitez pas à me faire part de vos coups de coeur, ils seront les bienvenus! :)

Aujourd'hui, je commençerais par "Bitter Clarity, Uncommon Grace", du groupe Verse. Un hardcore mélodique puissant et burné, avec un chant crié surpuissant, proche de La Dispute, mais encore plus aïgu. Rempli d'émotions, aussi bien sombre que heavy par moment (on a même le droit à quelques solos!), cet album a été une véritable claque, et est une superbe évolution dans la carrière déjà bien rempli des coreux! Nous avons ensuite le groupe Feed The Rhino, et son deuxième album fou furieux, "The Burning Sons". Un brûlot dans la continuité de son prédécesseur à situer entre post-hardcore chaotique et southern rock heavy, à mi-chemin entre A Static Lullaby, Devil Sold His Soul, et Every Time I Die. Nous avons ensuite l'énorme EP des québécois de Nous Étions, nommé "Limbes". Cet EP, c'est un peu comme si Daïtro aurait mangé Envy qui aurait mangé du sludge, je vous le conseille fortement. On a également Pswingset et leur album "All Your False Starts", une merveille d'emo indie saturé et plein de sincérité, d'émotions. On a ensuite une très belle surprise, Whenskiesaregrey, avec leur album "We Built Walls So our Hearts Couldn't Cross" qui propose un screamo saturé, chaotique, à la limite de l'emoviolence, mais également mélodique, et même bluesy, assez proche de La Dispute. Et enfin l'incroyable groupe Brigher Arrows et son EP "Division and What Is To Abide", à la croisée de l'emo indie, du post-rock, et du post-hardcore.

Voilà, il n'y a plus qu'à faire votre séllection et vous laissez transporter! :)

mercredi 4 juillet 2012

Chronique: SWY - Some Wasted Years


En voilà, une bien bonne surprise, aujourd'hui: le nouvel opus des français de SWY. J'avais pu constater le talent du quintette sur leur premier CD, "How To Create Weapons Of Mass Destruction". Un opus situé entre punk hardcore screamoïsant, virulent, power-pop envoûtante, et post-hardcore mélodique façon Thursday ou Thrice à sa période "The Artist In The Ambulance". Un essai vraiment excellent, bien trop méconnu de la scène française et du public du genre, malheureusement. Ici, SWY nous revient avec un nouvel opus, "Some Wasted Years", autant dire un album éponyme. Qu'il qualifie de premier album. Et alors, on en fait quoi du premier excellent essai ;)? Passons. Ici, les gars ont décidé de se renouveler. Exit le post-hardcore fougueux, direct, et plus punk d'esprit que la moyenne, nous voilà ici face à un SWY nouveau qui officie... 

Dans l'indie pop à l'anglaise!


Mais non, pas de panique! Un gros changement, mais en aucun cas un travestissement. Explications.

On pourrait se dire que par "indie pop" à l'anglaise, je cite la britpop redondante et pas vraiment originale de nos jours, Coldplay et compagnie... Mais il n'en est rien, ici, je parle plutôt du niveau supérieur, tel Bloc Party, une de leurs idoles. Chaque morceau est d'une légèreté et d'une fraîcheur géniale, beaucoup moins sombre et violent qu'auparavant. Au premier regard sur l'artwork, et dès le premier titre, on sait à quoi s'attendre, "Pics Of Me" nous enveloppe doucement avec de belles nappes de synthés, avant d'enchaîner sur une instru propre, carrée, dansante et aérienne. De la pop indé ensoleillée, quoi ^^. Manu nous donne des frissons avec sa voix juste parfaite. Pas une faute à signaler. Mais on sent quelque part, ce feeling "emo", des traces même infimes des origines musicales du combo. En tout cas pour moi. Quelque part dans les discrets arpèges, les rythmes saccadés et l'émotion de la voix. "Radio Clock" poursuit sur la même lancée, toujours aussi relax, entraînant et prenant. "Frozen Faces" est un petit coup de coeur, car on dirait un morceau de Thrice qui aurait mangé de la pop. La recette du titre ne change pas, c'est diablement efficace, j'adore. C'est finalement tout l'album qui sera sur cette lancée, sans que cela ai l'air répétitif, car chaque morceau a son petit quelque chose qui le différencie dès autres. Que ce soit des notes de synthé, des arpèges, etc... Comme "Anytime Anywhere" qui se la joue un poil U2 sur les guitares, "The End Of Heroes", un morceau très pop-rock mais rentre-dedans, ou "I Take It Right", un morceau plus électronique, et assez psychédélique. N'oublions pas le morceau final, "Spiders For Donner", un long morceau dans la continuité de l'album, qui s'envole progressivement pour devenir de plus en plus puissant, de plus en plus rock.

Conclusion: Au final, cet album est une collection de tubes aériens qui passeraient crème auprès du public mainstream (au même titre que les collègues de Mermonte qui collectionnes les revues positives dans la presse musicale et rock populaire), mais qui en aucun cas ne se travestit dans un format donné (3mn30 en moyenne par morceau, structure couplet/refrain/couplet/final) ou dans des gimmicks musicaux à la mode (on peut citer: dubstep, moshs parts, house, provocations diverses et variées destinées à séduire le public gay moderne lui-même une insulte aux homosexuels...). Le groupe reste fidèle à ses racines et garde les pieds sur Terre, dans le sens ou ce n'est pas le groupe qui se vendra à NRJ. Une vraie belle découverte si l'on aime la pop fraîche, légère mais intelligente, et une vraie bonne surprise si on est habitué au passé hardcore du groupe, ou à l'autre groupe de Simon (percussions, programmations), Last Tango Theatre. Certains seront peut-être déboussolés, mais ne jugez pas trop vite cette prise de risque, au contraire, elle est ici totalement assumée et réussie, et ici et la dans l'album, je vous assure qu'on le ressent, ce feeling "emo" dont je parlais un peu avant. J'accroche vraiment, et je les remercie pour ce deuxième CD vraiment beau. Mais tout de même, pris de nostalgie, je ne saurais trop vous conseiller le premier album du groupe, pour les amoureux du post-hardcore passionné et passionnant, et pour ceux qui veulent du SWY énervé!

Tracklist:

01. Pics Of Me
02. Radio Clock
03. Frozen Faces
04. Anytime Anywhere
05. Standing More
06. I Take It Right
07. The End Of Heroes
08. Spiders For Dinners

L'album est en streaming complet sur leur site Internet. Il est sorti l'année dernière chez DV's Records (Stellardrive, Draft...). Vous pouvez acquérir cet EP ici.

PS: Merci pour votre gentillesse et pour le CD, les gars! :)

Chronique: Mörse - S/T EP


Ça sent le keupon aujourd'hui sur mon blog! En effet, je me suis vu proposer une chronique du premier CD du jeune groupe lillois Mörse, un EP éponyme de trois titres. Les garçons, qui ont eu l'honneur de tourner, entres autres, avec Loma Prieta et Birds In Row, officient dans un style qui passe du punk hardcore à un stoner rock heavy (ce mélange peut donner de vraies merveilles, du type Cancer Bats). Et ils maîtrisent bien leur sujet! Dès les premiers accords du titre "Sous Terre", le bordel sonore s'organise: Larsens à en crever le tympan, puis un couplet hardcore diabolique. Ce qui m'as tout de suite frappé, ce sont les paroles. A la manière d'un Amanda Woodward, elles se veulent imagées, poétiques, sombres et engagées à la fois, j'adore! Ça sonne lourd, heavy, mélodique, et énervé. Comeback Kid n'est pas loin. Première grosse impression! Voila ensuite "Le Banissement", qui démarre toujours en trombe, avec ces riffs lourds et heavy qui trahissent le côté stoner du groupe, enchaînant sur un hardcore rapide et hurlé en choeur. Le troisième morceau, "Pour Qui Préside L'Effroi", se veut bien plus lourd, lent, et rock'n'roll. Le groupe est ici au meilleur de son art, maîtrisant aussi bien envolées punk hardcore, que passages rugueux, ou mélodiques. Je résiste pas aux choeurs, aux "Wooooohoooohooo" ^^ . Ces trois morceaux s'enchaînent vite (ah bah c'est du hardcore, hein ^^), mais ils suffisent à nous convaincre sur le potentiel énorme de ce groupe. Une bonne surprise venue du Nord que j'espère retrouver sur un CD plus conséquent, pour une nouvelle raclée, et de nouveaux textes aussi bien écrits!

Tracklist:

01. Sous Terre
02. Le Bannissement
03. Pour Qui Préside L'Effroi

Vous pouvez retrouver cet EP sur la page Bandcamp du groupe.

dimanche 1 juillet 2012

The Elijah: La sortie de l'album version physique repoussée.


les garçons de chez The Elijah viennent d'annoncer sur leur page Facebook que la date de sortie de leur album, "I Loved I Hated I Destroyed I Created", en version physique, est repoussée d'une semaine. Cette version sortira donc le 9 Juillet, comme l'indique l'image. Ceci est une incidence d'un "problème de manufacture", à en croire le communiqué. Mais la date de sortie pour la version digitale reste le 2 Juillet. Patience, patience, pour ceux qui veulent le CD en mains propres! ;) La chronique devrait arriver mi-Juillet!