mardi 27 novembre 2012

Le dictionnaire de l'emo + I-Scream Asso = partenariat


Le dictionnaire de l'emo est fier de vous annoncer qu'il est désormais partenaire de I-Scream Asso ! Cette asso nous propose bien souvent de très belles affiches dans le genre post-hardcore, metalcore, post-rock... Moi et Néhémie suivront donc avec assiduité l'actualité des concerts de l'asso, et nous essaieront de nous rendre au plus de concerts possible pour vous rapporter de tout beaux live-reports ! Stay tuned, comme on dit ! :)

Guillaume.

Concert : Totorro + Man Is Not A Bird + Jean Jean + Hier @ La Cantine De Belleville (Paris), le 17/12/2012


Le dictionnaire de l'emo est partenaire du concert de Totorro + Man Is Not A Bird + Jean Jean + Hier, organisé par I-Scream Asso, qui se déroulera à La Cantine De Belleville (Paris), le 17 Décembre 2012. Une belle soirée post-rock en perspective, avec quatre groupes qui portent haut la main la relève française du style ! Emotions fortes et envolées vers les nuages en perspective ! Plus d'informations sur la page Facebook de l'évènement.

Daly's Gone Wrong : Réunion, et nouvel album pour 2013


Daly's Gone Wrong, un groupe totalement inconnu en France (si l'on excepte le fan que je suis), mais connu et apprécié de la scène hardcore underground du Bronx, vient de se réunir après 3 ans de hiatus, accompagné d'un nouveau bassiste, Anthony Bilancia. Le groupe prévoit de sortir un nouvel album pour l'année prochaine, enregistré dans le studio d'Anthony, le Small Room Studio. Daly's Gone Wrong, officiant dans un mélange (d)étonnant entre hardcore, ska, indie et pop-punk, a sorti deux albums : "The Fourth Wave" (2003), et "Never A Hand To Hold" (2007), ainsi qu'un EP (à l'artwork dégueulasse), nommé "Exit Where You Belong" (2005).

lundi 26 novembre 2012

Chronique : Two Minutes For - Dirty Kids



Vous le savez peut être pour les plus fidèles d'entre vous, je suis particulièrement fan de Last Tango Theatre  . Eh bien aujourd'hui, voilà le "side-project" de deux des membres du groupe, j'ai nommé Two Minutes For. Ils nous présentent leur premier EP, nommé "Dirty Kids". Le moins que l'on puisse dire, c'est que de l'artwork "classe de collège old school" qui m'as fait sourire, aux fautes d'orthographes du livret qui m'ont fait pleurer, en passant par leur musique même, les sales gosses nous ont pondu une sacrée grosse bêtise. Ben oui, cet EP casse tout. Mélanger du hardcore mélo entraînant, virevoltant et agressif façon A Wilhelm Scream et le post-hardcore épique de Last Tango Theatre ? Check !

En guise de premier larcin, une intro assez froide, directe, brutale, nous mène vers "Glory Is Short-Lived", qui commence d'emblée en force. C'est rapide, agressif, mélodique, et ça bastonne bien, à l'image des paroles, brulôts contre les "rockstars", qui plairont aux allergiques des groupes mégalomanes comme Asking Alexandria. On reconnait les influences post-hardcore dans la manière "sèche" qu'on les accords de se succéder, dans la technique apportée à l'instru. Le second morceau, "Dirty Kids", va plus loin dans le mix des genres, entre chœurs, passages instrumentaux, explosions rythmiques, petits riffs enlevés... Un morceau bien cool dans le genre. "The Miracle" commence directement de manière très brute, avant de basculer dans une atmosphère double-voix/mélodies mais toujours brute, proche d'un Thrice, avant de rebasculer dans la cavalcade punk hardcore qui va bien. On croit un temps que le morceau se termine, mais BOUM, un passage instrumental de toute beauté apparaît achève le morceau, et qui se poursuit sur les premiers instants du poignant "To Sleep Is For The Weak", ou l'on se croirait dans un morceau de Last Tango Theatre, avant que le morceau n'explose, avec un "Sleeping is the best way for doing nothing, I close my eyes !" frissonnant. Le groupe ne nous y laisse aucune raison de s'endormir, pas de faiblesses à l'horizon ! L'EP se poursuit avec le violent et rapide "We Don"t Support You", hurlé en choeur et taillé pour que les gosses se tapent les uns sur les autres dans la fosse ! On revient ensuite sur des accents mélodiques, mais toujours puissants avec "Bad Decisions", un morceau qui pousse à la réflexion sur soi, et sur ses choix. "It"s time to find another life. It's necessary to leave, to escape from this way, to escape from a new bad decision". L'EP se termine sur "Promises", toujours pleine de puissance, de mélodies, et de paroles qui parleront à pas mal de kids... Peut-être un peu plus disciplinés que nos quatre garnements, qui sait ;)

Conclusion : Incisif, puissant, revendicatif, cet EP m'a beaucoup plu. Les gars jouent pour s'amuser, mais en même temps pour dénoncer le star-system, les préjugés des parents, les décisions malsaines... J'en attendais pas moins de ce premier effort addictif, et audacieux dans sa manière d'aborder hardcore mélo entraînant et post-hardcore exigeant. Allez les enfants, faites péter la chaîne hi-fi, faites crier les parents, sinon c'est la punition !

Tracklist :

01. Intro
02. Glory Is Short-Lived
03. Dirty Kids
04. The Miracle
05. To Sleep Is For The Weak
06. We Don't Support You
07. Bad Decisions
08. Promises

Trois titres de l'EP sont en écoute sur leur page Bandcamp.

Guillaume.

Chronique : Man Is Not A Bird - Restlessness EP


Messieurs dames, voilà un groupe qui risque de vite devenir mes chouchous de la scène parisienne. Man Is Not A Bird, un tout jeune groupe officiant dans un mélange entre le math-rock et le post-rock, vient de nous offrir son tout premier périple, sous forme d'un EP 4 titres, en cette belle fin d'année. Etant un bon client de tout ce qui touche au mélange de ces deux genres musicaux, et ayant eu de bons échos sur ces petits gars, il ne m'en fallait pas plus pour me pencher sur cet EP, nommé Restlessness. Tout d'abord, avant de parler des morceaux, notons l'excellent travail de Julian, le guitariste du groupe pour le très beau et très dépaysant artwork, un écho certain au contenu du disque. Maintenant, passons au principal !

Les 4 fragments qui composent Restlessness ont vraiment tout pour plaire, j'ai d'emblée été séduit. Ça commence par "Desire To Escape Problems". Planant et aérien, comme tout bon morceau de post-rock qui se respecte, mais avec un côté enjoué et sautillant supplémentaire, qui donne toute leur personnalité à leur son. Ambiance : Imaginez-vous marcher dans une plaine en regardant le paysage ensoleillé, fermer les yeux, puis s'amuser à faire des petits bonds en avançant, comme un petit gamin... Et surtout, ne vous arrêtez pas, car "Bringer On Rain And Seed" continue sur la même lancée, sur ce contraste vraiment superbement dosé entre douceur et rugosité.

Et... Oh ben merde alors, ça se couvre d'un coup ! C'est normal, ça continue avec le plus sombre et nerveux "Triumph Of Light Over Darkness", une piste qui pourrait presque sonner comme un morceau de screamo sans chant, mais qui reste tout aussi onirique et atmosphérique. Pour le coup, c'est la piste la plus courte et la plus directe, et ça ne m'étonne pas ! Et enfin, après cet orage musical, le disque reprend des couleurs, et s'achève avec "Guardian Of The Trees", un dernier morceau de fraîcheur, de surprise, de bonheur. Ce petit moment fifou à partir de 01:45, il me fait bouger la tête comme un débile, une tête qui s'envole à partir de 02:22, ou le morceau entre à son apogée, avec les plus beaux riffs de ce disque, atmosphériques au possible... Oh mais tiens, c'est des piaillements d'oiseaux que j'entends à la toute fin de la chanson ? Serait-ce en fait... Des oiseaux qui jouent dans ce groupe ? CES HOMMES SERAIENT DONC ALORS DES OISEAUX ? MENSONGE, CONSPIRATION, MAN IS REALLY A BIRD!!!!!

Bon, oublions cet écart quelque peu flippant de ma part, c'est un très beau voyage que nous offrent les Man Is Not A Bird avec cet EP, ou ils semblent nous tendre chaleureusement la main pour nous emmener dans leur univers, dans ces 4 petits GRANDS bouts d'évasion. C'est joué avec classe, avec passion. Et en live, c'est encore plus beau à vivre, encore plus entraînant, surtout quand tu sais que les gars ont une patate absolue en les jouant, ça fait autant chaud au cœur que quand ces 4 tracks te cajolent l'oreille dans ton casque, dans ton RER matinal. Je suis bien impatient d'entendre de nouveaux titres de la part de ce groupe très prometteur. L'homme n'est pas un oiseau certes, mais grâce à ces quatre gars, nous le sommes intérieurement, on se sent libre et léger...


vendredi 23 novembre 2012

Live report : Crown Cardinals + Merge + The Butcher's Rodeo + My Dog Ate It @ La Mécanique Ondulatoire, 22/11/2012, Paris.


Ce Jeudi 22 Novembre, ce fut une soirée post-hardcore/metalcore à la Mécanique Ondulatoire, à Paris. Quatre groupes étaient à l'affiche : My Dog Ate It, The Butcher's Rodeo, Merge, et Crown Cardinals. Et malgré le changement de salle de dernière minute qui a eu lieu la veille du concert, la salle fut remplie, et ils n'ont pas raté leur soirée ! Le premier groupe, My Dog Ate It, était un peu plus timide que les autres sur scène, mais ils ont quand même défendu leur EP "The Aftermath" au mieux, que j'ai pour ma part redécouvert, et préféré en live. On regrettera les problèmes de son au niveau des voix qui ont un peu étouffé les prestations des chanteurs. S'en est suivi The Butcher's Rodeo, qui ont distillé leur hardcore'n'roll chaotique avec succès, déclenchant les fureurs du public. Ça moshait sévère parmi les plus balèzes du public, le groupe était à fond malgré ces problèmes de sons pertinents qui mangeait le chant de Vincent, qui était pourtant excellent. Il fallait vraiment être près pour profiter au mieux de sa prestation. Heureusement, les deux groupes suivants ont eu plus de chance à ce sujet. Y compris Merge, qui a été vraiment épatant. Pas seulement musicalement, mais humainement. Outre le fait qu'Anthony soit très doué en raï et en imitation de pas de danse de Michael Jackson, les gars de Merge nous ont joué leur EP "Transmission" avec toute la rage et la passion du monde. Nous avons également eu le droit à un morceau issu de l'album à venir bientôt, à la fois plus planant et violent qu'à l'accoutumée. J'ai hâte de découvrir cet album... La foule présente a bien adhéré, elle aura d'ailleurs le droit à de longs remerciements de la part du chanteur, qui n'en revenait pas de la passion communicative qui se partageait dans le public à propos de son groupe. D'ailleurs, je suis resté sans voix devant la prestation de notre Daryl Palumbo national. Il m'avait avoué être tombé malade la veille, mais a tout de même assuré un set sans faute, bougeant et dansant dans tous les sens, allant s'éclater avec son public pendant les morceaux, le faire chanter... Un type passionné, habité par sa musique, qui aime son public, et ça fait vraiment plaisir. Le dernier groupe, Crown Cardinals, aura lui aussi assuré un set efficace, avec la même dose d'énergie et de passion, qui n'a pas hésité à aller jouer en plein milieu du public également. Les titres de leur EP "Born Old/Die Young" ressortaient ici mieux que jamais, tant au niveau des guitares puissantes et incisives que du chant de Max. Une belle confirmation du potentiel et de la puissance que l'on retrouve sur l'opus.

En résumé, ce fut une soirée pleine d'énergie, d'humanité et de spontanéité, ou les quatre groupes présents ont foutrement bien défendu leurs opus respectifs, prouvant le talent d'une scène française dont ils seront probablement la relève, et prouvant également une bonne fois pour toute que faire du metalcore (ou autre genre de musique affilié à la scène) aujourd'hui ne revient pas automatiquement à vouloir faire simplement du business sur le dos des fans, ou jouer les poseurs...

PS : Merci à Monia pour son aide précieuse, merci à tous les groupes présents, et un merci tout particulier à Anthony, Julien, et Lucas.

mercredi 21 novembre 2012

Crown Cardinals + Merge + The Butcher's Rodeo + My Dog Ate It : Changement de salle


Le concert de Crown Cardinals + Merge + The Butcher's Rodeo + My Dog Ate It, initialement prévu au Klub (Paris), est déplacé à La Mécanique Ondulatoire, toujours à Paris, et commencera plus tôt, à 20H30. Tous les sets sont donc avancés d'une heure. Ce changement de salle fait suite à un arrêt préfectoral obligeant la fermeture du Klub pour quelques jours. Plus de précisions sur la page Facebook de l'évènement.

mardi 20 novembre 2012

Chronique : Alaska - Palcaptain


Il y a quelques jours, le batteur du groupe Alaska m'a contacté pour me présenter son groupe. Non, je ne parle pas du groupe metalcore français qui porte le même nom, mais plutôt du groupe post-hardcore/indie américain. J'ai donc suivi son conseil, j'ai écouté leur EP "Palcaptain", et je suis content de l'avoir fait.

Dans la musique du groupe, on retrouve du La Dispute dans le chant et dans les envolées des accords, ou du Caravels voire du State Faults dans la façon de lier mélodies lumineuses, explosions hardcore/emo éthérées, et passages indie brumeux. Le premier morceau, qui reprend le titre de l'album, est une belle mise en bouche, avec une douce introduction, menant vers un chant hurlé, torturé, et une instru aérienne et incisive à la fois. Ce chant me plaît beaucoup. Il adopte un ton particulier, agressif, entre emo et hardcore. Le groupe se dévoile vraiment à partir du second titre, "Graveyards", ou l'on entend un peu plus de technicité, et ou le chanteur se paye le luxe de s'offrir quelques envolées vocales entre deux hurlements. Je pense notamment à ce "Evening lighting aligning the avenue, laughter heard only when you’re alone", qui m'as fait frissonner. Entre accalmies et explosions virevoltantes, ce morceau laisse autant exploser les guitares que le talent du groupe. Le morceau suivant, "Oakbuff", évolue dans des contrées post-rock lumineuses. On retrouve les tremolo-pickings qui stratosphérise l'auditeur, les progressions mélodiques, mais le groupe y apporte sa touche emo qui change tout. Tant au niveau du chant (qui parfois rappelle Jordan Dreyer), que des paroles, et de la touche math qui va bien. Un très beau morceau, mélodique et cathartique à la fois. "Settlements" joue un peu sur le même terrain du morceau progressif au chant Dreyerien, avec quelques choeurs et un soupcon de hardcore mélo qui donne un groove et une force bienvenue au morceau. Le morceau se finit par une instru à l'envers, avec un chant très lointain, presque fantomatique. Un morceau plein de mystères.  L'EP se termine avec "Vineyards", qui commence avec un post-hardcore acharné et plein de passion, comme on le retrouve partout sur cet opus. Arrivé au milieu du morceau, de doux accords nous emmène vers un couplet chanté en choeur, et notre chanteur, toujours aussi habité, qui nous hurle son texte avec toute la rage du monde, entre un dernier arpège post-rock et ces choeurs entraînants. Fin du morceau, tout le monde applaudit. Vous l'aurez compris, c'est une fin épique que propose cet EP, passionné et passionnant.

Conclusion : Cet EP est une belle confirmation pour le petit groupe américain, qui ose se jeter dans le grand océan du post-hardcore. Il est évident que les influences de la "Wave" se font grandement ressentir, mais le groupe tente d'y injecter une dose de personnalité supplémentaire qui permet d'apprécier pleinement leur boulot. Leur maîtrise du sujet, le côté emo/indie irresistible, et le chant caractéristique, ont de quoi lui permettre de se faire une place en surface, et de se faire un nom sur la scène. J'attends le premier album avec une certaine impatience...

Tracklist :

01. palcaptain
02. Graveyards
03. Oakbuff
04. Settlements
05. Vineyards

"Palcaptain" se télécharge à prix libre sur leur Bandcamp.

lundi 19 novembre 2012

Chronique : Being As An Ocean - Dear G-d...



Being As An Ocean est un groupe fascinant. Parce qu'avec seulement trois chansons, ils se sont construit une fanbase hallucinante. Ces trois titres, "Nothing, Save the Power They're Given", "Dear G-d" et "The Hardest Part Is Forgetting Those You Swore You Would Never Forget", avaient tout pour plaire : Influences Pianos Become The Teeth/La Dispute/Defeater/Listener évidentes de quoi offrir un post-hardcore/indie posé et percutant, des émotions débordantes, des thèmes et paroles fortement inspirés par le christianisme (beaucoup de très bons albums viennent de la, mine de rien)... Les deux premiers titres m'ont beaucoup plu. Ils n'inventent rien, mais sont interprétés avec passion. Surtout que la puissance vocale de Joel Quarticcio est impressionnante. Chaque titre se termine par un couplet chanté à la manière de Dan Smith (Listener), comme la morale qui finirait une fable. Beau coup de cœur. Mais au troisième titre présenté, "The Hardest Part [...]", ce fut le drame : Mais bon sang, POURQUOI ces accords djent, POURQUOI ce passage growlé, et POURQUOI ce couplet à la Asking Alexandria ? J’étais là, devant mon écran d'ordi, genre "Mais OMG comment ils se gâchent !" = Abandon du groupe. Mais quelques jours après, j'ai ré-écouté, ne pouvant pas douter du talent du groupe, avec les deux premiers titres. Et si, après tout, c'était juste leur truc, qu'ils voulaient que ça colle à leur morceau sans qu'on ai à troller dessus, sans qu'on les range dans la "hype"... ? J'ai donc gardé ce questionnement en tête, acheté le CD aveuglément, et attendu son arrivée dans ma boîte aux lettres impatiemment. Eh bien finalement, je ne regrette pas l'achat.

L'album commence avec les deux titres que j'avais beaucoup aimé. Maintenant, j'aimerais revenir sur le troisième, ce fameux titre avec lequel j'ai eu TELLEMENT de mal : "The Hardest Part [...]". Ce qui me gêne véritablement, c'est l'incohérence du bloc "passage djent-growl-couplet ultra catchy" avec le reste de l'instru. J'ai réussi à digérer le couplet, les accords djent, mais ce growl TRV3 BR00TAL, j'y arrive vraiment pas. Ça casse la magie et l'atmosphère du morceau. Le titre suivant, "This Loneliness Won't Be The Death Of Me", nous fait voyager dans des contrées bien plus communes au style. C'est plus catchy que les titres précédents sur le début. On sombre doucement dans un doux songe, les déclamations de Joel, pour qu'au final le morceau explose avec des chants en chœur, des guitares puissantes, avant que les accords emo/indie ne reprennent le dessus. Le titre suivant, "The Sea Always Seems To Put Me At Ease" est exclusivement chanté en spoken word qui se veut de temps en temps crié, mais en tout les cas complètement hanté, sur un jeu de batterie toujours très rythmé, avec toujours ces guitares douces, planantes. Magnifique. "Salute E Vita", le titre suivant, est un peu plus direct, mais c'est vraiment ce type de morceau qui fait ressortir au mieux leur talent de composition, leurs émotions. Au morceau suivant, surprise : Un long morceau post-rock ! "It's Really Not As Complicated" nous fait voyager pendant 11 longues minutes. ÇA  c'est un interlude ! Il reste basique, mais se veut tout de même joliment joué et puissant, assez pour me faire rêver. Le seul accord utilisé pour l'explosion du milieu de morceau peut à première vue paraître vite ennuyeuse, mais l'accord utilisé et tellement tranchant, incisif, qu'il peut vite faire devenir fou, il bourdonne en tête et hypnotise presque, comme avec du drone. Cette explosion laisse ensuite à place à un discours. Celui de Mohandas Gandhi, qui lit un extrait de son essai "On God", paru en 1931. Ce discours de paix se mêle terriblement bien à l'atmosphère générale du morceau. Et les derniers accords de la fin, ce retour du semi-djent entendu sur "The Hardest Past [...]" est ici très bien placé ! La tonalité des guitares et la tranquillité d'exécution le fait passer vraiment bien sur ce morceau. Bien joué ! Mais voilà, "Humble Servant, Am I" nous rappelle que le groupe manque de cohérence, chose qu'il applique pourtant avec classe sur le morceau précédent. Il est clair que le morceau est magnifique en soi, posé, touchant, mais le problème, c'est cette mosh part toute moche sortie de nulle part, qui à mes yeux gâche le morceau. Les mecs, plus jamais ça ! Ou alors faites comme Counterparts ou Stick To Your Guns, amenez le bordel plus finement, et avec un brin de technicité en plus ! Le morceau suivant, "This Room Is Alive" relève considérablement le niveau, en commençant avec un hardcore mélodique furieux, ou viendra ensuite se mêler des passages plus posés comme le groupe sait très bien les faire. Ce n'est pas "We Will Never Be The Same" qui nous dira le contraire, revenant aux expérimentations entre Listener et Defeater des deux premiers premiers titres. Le dernier titre, "If They're Not Counted, Count Me Out" reprend le principe de "The Sea Always Seems [...]", à savoir un chant parlé qui se veut de plus en plus intense au fur et à mesure que le morceau, très reposant, avance.

Conclusion : Sur ce premier essai, Being As An Ocean réussit à s'imposer, à montrer ce dont il est capable, tout en puissance, mais fait preuve d'incohérence avec sa base musicale, en s'essayant à des passages métallo-brutaux très mal maîtrisés qui, la plupart du temps, sont complètement hors-sujet par rapport aux sons emo/indie et post-hardcore atmosphérique du groupe. Vraiment dommage, car en dehors de ça, la musique du groupe est surprenante de force, d'inspiration et de sérénité ! Avec un peu de travail sur la cohérence, et en faisant évoluer leurs compos quelquefois basiques, le groupe aura ainsi de quoi devenir un vrai indispensable de la nouvelle scène post-hardcore. Amen.

Tracklist :

01. Nothing, Save The Power They're Given
02. Dear G-d
03. The Hardest Part Is Forgetting Those You Swore You Would Never Forget
04. This Loneliness Won't Be The Death Of Me
05. The Sea Always Seems To Put Me At Ease
06. Salute e Vita
07. It's Really Not As Complicated As You're Making It Out To Be
08. Humble Servant, Am I
09. This Room Is Alive
10. We Will Never Be The Same
11. If They're Not Counted, Count Me Out

"Dear G-d" se choppe ici, ou bien ici.

dimanche 18 novembre 2012

My Only Scenery : Soutien pour le financement du premier album !


Le groupe post-hardcore français My Only Scenery propose de les aider à financer leur premier album, qu'ils sont entrain d'enregistrer actuellement. Le groupe propose différents lots correspondant à un plafond de sommes proposées. Les sommes récoltées permettront notamment de couvrir les frais de pressage. Vous pouvez donc les aider à financer l'album ici. D'autant plus que ce groupe est excellent ! Ils ont à leur actif deux EP : le génial "Until We Breathe", sorti en 2010, et "Begin To Walk" en 2008. Vivement conseillé aux fans de La Dispute, Thursday, Envy et The Bled !

NOUVELLE PAGE FACEBOOK !


La page originelle du dictionnaire de l'emo est devenue hors de contrôle définitivement. Sur cette image, vous pouvez voir ce qui se passe lorsque je tente de me connecter dessus :


Il m'est impossible de faire autrement que d'abandonner cette page, je ne peux même pas la supprimer...

Ainsi, pour suivre l'actualité du blog, il faudra se rendre sur la nouvelle page Facebook du blog !

Soyez nombreux à aller liker cette nouvelle page ! :)


Le dictionnaire de l'emo : Un an déjà !


Un an. Cela fait un an que j'ai créé mon blog, le fruit de ma passion, le blog que je m'efforce à tenir à jour pour vous garantir le meilleur de l'actualité de la scène post-hardcore/emo actuelle. Il a été lancé au tout début Novembre 2011. Parti de très loin, ce blog était tout à la base un obscur descriptif de la scène emo, de ses débuts à maintenant, et commençait à devenir un "Getmetal" français, j'y uploadais des albums médiocres en téléchargement gratuit, sans l’avis des artistes. Je commençais à l'abandonner, suite à des évènements personnels importants. Puis il y a eu un déclic, ma passion a repris le dessus. 21 Novembre 2011, le webzine AlternativNews m'apporte un soutien très important. Une publicité, et des conseils précieux quand à mon blog en lui-même, et à mon savoir sur la scène emo. Cela m'as permis de faire une rencontre importante également, en la personne de Sylvain L., créateur d'AlternativNews et du forum Emo France. Ses conseils, aussi bien musicaux que techniques, ou encore orthographiques ^_^, me permettent aujourd'hui de faire évoluer mon blog de la meilleure manière qui soit. Il y a également eu l'aide ô combien précieuse de Laura, ma chère et tendre depuis bientôt deux ans, mon tendre amour. Celle qui m'a poussé à créer ce blog quand l'idée m'est venue en tête, celle qui voit en ce blog toute la personnalité qui me fait défaut quand je suis face à elle. Une des autres grosses raisons pour lesquelles ce blog est très important pour moi. Il y a également toi, cher lecteur, chère lectrice, qui consulte mon blog, mes articles, que tu aimes mon blog ou non. La moindre lecture me fait plaisir. J'ai récemment eu ma première critique négative, mais j'en tiens compte, c'est important d'analyser chaque point de vue, pour voir chaque amélioration que je peux apporter à mon blog. Cette personne se reconnaîtra sans doute. Mon blog a également connu une belle frayeur, à cause d'un article que j'avais rédigé pour "Le ring", parlant d'une jeune artiste yvelinoise, que je descendais assez irrespectueusement. Flood de commentaires, menaces de plainte, et quelques réflexions assez risibles, et j'en passe et des meilleurs... Cet épisode m'as fait prendre conscience d'un gros manque de cohérence avec la base du blog, et d'un manque de maturité de ma part. Suppression de l'article, drapeau blanc, et nouveau départ.

Il y a eu ensuite ma première proposition de chronique. Je reçois un jour un mail d'une certaine Marjorie. Merge, jeune groupe parisien de post-hardcore/metalcore qu'elle manageait à l'époque, me demandait un avis sur leur EP "Transmission". Ils étaient heureux de mon avis, et ma chronique les a un minimum aidés à se faire une réputation et un auditoire. Ils m'ont considérablement aidés à la "popularité" de mon blog, je leur dois à eux ainsi qu'à Crown Cardinals mon premier partenariat à un concert, je les remercierais toujours pour tout cela. Je suis toujours Merge, j'ai hâte que leur premier album sorte, je vous promets qu'il en surprendra plus d'un. Il est clair qu'ils sont loin de l'emo en tant que tel, mais j'ai de la sympathie pour ces mecs, qui jouent une musique qui, en toute honnêteté, est entendue et réentendue chez d'autres groupes, mais qu'ils jouent avec sincérité, passion, et en tentant de nouvelles choses. Je me fiche de savoir qui sont leurs influences honteuses, qu'ils jouent des breakdowns, etc... Ce qui m'intéresse dans la musique, c'est le côté humain et émotionnel. Je ne sens aucun intéressement dans leur musique, dans leurs statuts Facebook, leur promo...

Aujoud'hui, mon blog a bien grandi. Premier partenariat à un show, interviews, de plus en plus de demandes de chroniques, des échos venus du Québec et même des USA (le batteur du groupe screamo/indie américain Alaska m’a suggéré son groupe après avoir découvert mon blog), des rencontres inoubliables (les membres de Dead Sailors, et Yannick V., lecteur de mon blog et grand passionné d'emo croisé au hasard lors du concert de La Dispute + Title Fight + Make Do And Mend + Into It. Over It. le 23/09/2012 à Paris), une passion personnelle pour la musique de plus en plus importante, une percée chaque jour plus importante dans la galaxie emo underground, hardcore, sous-genres obscurs de metal... Et ce dans le but de vous donner envie de faire de belles découvertes, de vous permettre des instants d'évasion grâce à ces groupes, ou alors de vous permettre de troller dessus si vous ne les aimez pas ^_^.

C’est avec une émotion toute particulière que je fête la première année de mon blog. Pour l’occasion, j’ai décidé de changer l’habillage de mon blog, de lui donner un coup de jeune, et de le rendre moins sombre, plus agréable à lire. Et je vais également vous faire une petite annonce surprise : D’ici peu, le dictionnaire de l’emo sera rejoint par deux autres personnes qui me sont proches, tout aussi passionnées que moi par la musique, qui apporteront leur lot de chroniques, ou encore vous livreront leurs coups de cœurs musicaux, récents ou plus vieux.

J’espère de tout cœur qu’aussi longtemps que ce blog sera en ligne, il saura répondre à vos attentes, il saura vous permettre de faire de belles (re)découvertes, de faire découvrir l’emo véritable à vos proches, vos potes, vos chats…
Je vous remercie infiniment pour l'intérêt que vous portez à mon blog... Infiniment.

MERCI A TOUS !  :D
Guillaume.

samedi 17 novembre 2012

Man Is Not A Bird : Premier EP en libre téléchargement


Man Is Not A Bird, toute jeune formation parisienne officiant dans un mélange entre post-rock et math-rock, propose son premier EP, "Restlessness", en libre téléchargement. Les fans d'emo-indie et de post-rock virevoltant dans tout les sens (du genre And So I Watch You From Afar) apprécieront ;)

Geoff Rickly (Thursday) : Une mixtape en libre téléchargement


Geoff Rickly, chanteur de Thursday, mais également de Ink & Dagger et United Nations, vient de sortir en téléchargement gratuit une mixtape réunissant quelques uns de ses travaux solos. Il semblerait d'ailleurs d'après le titre, "Mixtape 1", que ce ne soit qu'un début. De la folk au blues en passant par quelques plans post-rock ou par des expérimentations qui rappellent Deftones, Radiohead, ou même The Cure, il nous propose la une oeuvre troublante, planante, finalement pas si loin que ça de Thursday, aujourd'hui en hiatus. Un petit bijou.

vendredi 16 novembre 2012

Old Gray : Le clip pour "359 Pine" et "Resonance"


Old Gray vient de publier un très beau clip vidéo pour deux chansons : "359 Pine" et "Resonance". Ces titres font partie de leur nouvel EP "Everything I Let Go & The Things I Refuse To", disponible en téléchargement gratuit sur leur page Bandcamp.

Sport : "Colors" en libre-téléchargement


Le groupe indie/emo français Sport offre depuis ce soir son premier album, "Colors", en téléchargement gratuit. Vous savez ce qu'il vous reste à faire ! ;)

jeudi 15 novembre 2012

State Faults : Signature chez No Sleep Records


Le groupe State Faults a annoncé aujourd'hui sa signature chez No Sleep Records. Un album devrait suivre l'année prochaine, d'après un statut sur la page Facebook du label. Le groupe a sorti son (excellent) premier album, "Desolate Peaks", en début d'année.

mercredi 14 novembre 2012

Page Facebook du blog : Retour à la normale !


Très bonne nouvelle ! Je suis parvenu sans vraiment comprendre comment à récupérer la page Facebook originelle du blog :).

La page de remplacement que j'avais crée est donc supprimée. Vous pouvez donc suivre à nouveau la page originelle ! Parlez-en autour de vous :)

Guillaume.

mardi 13 novembre 2012

Absence du bureau (de mon lit ?) pendant une semaine.




Bonjour à toutes et à tous !

Des évènements personnels plus longs que prévu m'obligent à être absent de chez moi toute cette semaine, et par conséquent ne pas avoir accès à un PC. Les inconvénients de gérer un blog seul ^^... J'ai un accès facile à Internet la ou j'habite cette semaine, mais via mon smartphone, pas cool pour rédiger des articles. Mais pour patienter, je peux d'ores et déjà vous présenter le programme de la semaine prochaine :

- Chroniques des nouveaux albums/EP de Being As An Ocean, Two Minutes For, Secret Arms (un énorme coup de coeur), et Alaska (mon côté "metal" qui ressort pour le coup ^_^). Au moins ça ;)

- Si tout se passe bien, une interview de Dead Sailors. Retardataires, les emovoyous !

- Et la célébration de la première année de mon blog ! :D

Et évidemment, l'actualité de la scène qui me/vous intéresse, si nouveautés il y a. En attendant, portez-vous bien toutes et tous, écoutez de l'emo ^_^, et je vous dis à la semaine prochaine ! Ou à ce soir pour ceux qui sont dans les contacts de mon compte privé ;)

Guillaume.

vendredi 9 novembre 2012

Old Gray : Le nouvel EP en streaming


Le site Absolutepunk.net vient de poster en streaming l'EP "Everything I Let Go & The Things I Refuse To" de Old Gray (emo-indie/screamo). Cet EP de quatre titres ravira les fans de la bande (j'en suis moi-même ravi), qui a évolué, et nous propose une musique toujours plus intense. Bonne écoute !

vendredi 2 novembre 2012

Slingshot Dakota : Le nouvel album en streaming


Encore du bon stream ce soir ! Le site Absolutepunk a posté le nouvel et second album de Slingshot Dakota, "Dark Hearts", en streaming complet. Du bonheur pour les fans d'emo/indie, avec une fille au chant, du piano, des choeurs, du soleil... L'album sort le 6 Novembre chez Topshelf Records. Cette dernière phrase devrait finir de vous convaincre d'aller y tendre l'oreille...

Code Orange Kids : Le premier album en streaming



Attention, mesdames et messieurs fans de hardcore chaotique et expérimental, nous tenons là un album qui fera beaucoup parler de lui ! Le site Brooklynvegan vient de poster en streaming intégral le premier album de Code Orange Kids, une des nouvelles valeurs sûres du label Deathwish Inc. L'album se nomme "Love Is Love // Return To Dust", et s'avère être un opus chaotique, destructeur à souhait, qui touche à pas mal de styles musicaux, mais également saupoudré de quelques touches atmosphériques. Rappelons que trois des membres du groupe officient également dans un tout autre univers avec l'emo/indie bien classe de Adventures. Il sort le 20 Novembre, c'est à découvrir absolument, et c'est une belle confirmation du groupe de Pittsburgh !

jeudi 1 novembre 2012

Uppa Chiodos Style !


Vous avez toujours rêvé de voir Craig Owens et sa bande faire la chorégraphie du fameux "Gangnam Style" ? C'est ici ! ;)