dimanche 8 octobre 2017

Massa Nera ont sorti un disque tellement cool qu'il fallait que le blog rescussite pour eux.




● Ça fait des mois que je ne poste plus sur le blog, que je n'arrive plus à écrire. À chaque fois que je tente, c'est le syndrome de la feuille blanche, où j'efface tout parce que je trouve que ça rend pas bien, que ça sonne creux... Peut-être que je tendais à trop intellectualiser mon contenu, à écrire un truc trop conséquent, ou je sais pas. Au final, c'est surtout une grosse procrastination, combinée à quelques peurs et doutes, qui fait que depuis le printemps dernier, c'est le néant par ici, mais tout ça, c'est terminé : je suis de retour, j'en suis content, et j'ai mille choses à vous raconter, mais on va pas se précipiter (enfin on va essayer) et y aller doucement. 

Cette semaine, j'ai découvert le nouvel album de Massa Nera, Los Pensamientos De Una Cara Palida, et j'ai été agréablement surpris par les américains. Ils avaient fait du bruit l'an dernier, avec l'EP will it be enough for you to keep going?. Et avec leur premier LP, le groupe garde les grandes lignes de la musique éthérée et mélodique qu'il dévoilait sur l'EP : des riffs plutôt lumineux qui se développent sur la longueur, des explosions et envolées qui garantissent les frissons, un background très "euro screamo", italien et français surtout, et quelques lignes de chant en espagnol. Mais à cela s'ajoute une atmosphère plus sombre, ça évoque City Of Caterpillar par moments. Les morceaux sont plus longs, le climat est plus pesant, mais on reste toujours sur quelque chose de profondément sensible et mélodique. 

Plus l'on plonge dans ce disque, plus l'on y découvre des détails accrocheurs, parfois déroutants, et parfois géniaux au premier abord: le groove de batterie de la fin aérienne et hypnotique de "Carrying A Coffin", le break jazzy de "Provisional Euphoria", la bombe quasi neo-crust "One.Two.Zero", l'exceptionnel final qu'est l'entièreté de "Waltz! (La Guerra)"... Un disque très riche, haletant, intriguant, qui se dévoile au fur et à mesure des écoutes, et qui passera tout seul en repeat dans votre casque, que vous le vouliez ou non. Je parle en connaissances de cause... J'ai également eu pas mal de fois l'impression d'entendre du Young Mountain sur ce disque, notamment dans le chant, et aussi du Daïtro période Laissez Vivre Les Squelettes dans certains riffs. Il regorge d'ambiances contrastées, d'instants de catharsis foudroyants, plein de petites choses qui capturent notre attention pour ne plus la lâcher.

C'est un très chouette disque, dans l'air du temps, qui en prend le négatif et le poisseux pour en faire un exutoire puissant. C'est sorti chez Zegema Beach Records, Middle-Man Records, Ancient Injury Records, et Dingleberry Records. Et, à ce stade de ce petit papier, je bloque un peu pour dire quelque chose d'autre... Alors, faites-moi confiance. Je prends plaisir à vous recommander ce disque, il a su me toucher, aiguiser ma curiosité et mes sens, me faire réfléchir, et même rêver.

Bisous.




You can read the english translation by clicking on "plus d'infos" ! :)


ENGLISH TRANSLATION :

It's been months since I posted on the blog, that I can no longer write. Whenever I try, it's the white sheet syndrome, or I erase everything because it looks empty and boring... Maybe I tended to intellectualize my content too much, to write too consistent stuff, or I don't know. In the end, it's mainly because of a big procrastination, combined with a few fears and doubts. But all that shit is over: I'm back, I'm happy about it, and I have a thousand things to tell you, but I'm not going to rush (well I'll try) and I'll go slowly.

This week, I discovered the new album of Massa Nera, Los Pensamientos De Una Cara Palida, and I was pleasantly surprised by this banger of a record. They had a small buzz last year with their EP will it be enough for you to keep going?. And with their first LP, the group keeps the main lines of the ethereal and melodic music that as revealed on the EP: bright riffs that develop along the length, explosions and atmospheric parts that guarantee chills to the listener, a very "euro screamo" sound, Italian and French especially, and a few lines of Spanish singing. But there's a darker atmosphere, it evokes City Of Caterpillar at times. The pieces are longer, the climate is heavier, but we always stay on something deeply sensitive and melodic.

The more you plunge into this disc, the more you discover catchy details, sometimes confusing, and sometimes awesome at first: the drum groove of the aerial and hypnotic end of "Carrying A Coffin", the jazzy break of "Provisional Euphoria", the quasi neo-crust bomb "One.Two.Zero", the exceptional final that is the entirety of "Waltz! (La Guerra)" ... A very rich, panting, intriguing record, which will pass by itself in repeat in your ears, whether you want it or not. I speak in knowledge of the cause ... I also had quite a few times the impression of hearing some Young Mountain influences on this record, especially in the voice, and also Daïtro similarities in some riffs. It's full of contrasting atmospheres, moments of lightning catharsis, full of little things that capture our attention.

It's a very nice record, in the air of time, which takes all the negative shit around us to make something powerful. It's released by Zegema Beach Records, Middle-Man Records, Ancient Injury Records, and Dingleberry Records. And, at this moment of this little paper, I block a little to say something else... So hey, trust me. I take a real pleasure to recommend you this record to you, it knew how to touch me, to sharpen my curiosity and my senses, to make me think a lot, and even to dream.

XOXO.

1 commentaire :

  1. Super découverte pour ma part Guillaume.. Je te suis depuis quelques temps déjà.. Il y a du contenu sur ton blog et c'est hyper qualitatif (chroniques comme combos) Continues tes papiers, inspiration ou pas ça l'fera quand même ;)

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