jeudi 18 décembre 2014

Des traits partout et une référence nordique : UTØYA c'est soit hipster, soit forcément bien.


Pour répondre au titre de l'article, je pense que les deux possibilités se rejoignent avec ce groupe. Laissez-moi vous présenter messieurs dames UTØYA. Ce quintet se contente tout simplement de jouer une musique à l'image de leur Bretagne : triste. Mais nous (par nous, entends moi et toi), comme on est maso, on aime la musique triste, et encore plus quand c'est du post-rock. Donc voilà, ce groupe vous plaira forcément.

Issus de formations tels que les Furs, Kaiwone et notamment Dead Sailors dont vous connaissez pour certains mon dévouement, les musiciens nous délivrent ensemble une musique instrumentale pesante, lancinante, mais qui veut tout de même nous permettre de voyager, sûrement jusqu'à cette petite île norvégienne d'où le groupe tire son nom et qui illustre en elle-même les contrastes sonores qu'offre la formation Vannetaise : elle se veut autant être un petit havre de paix glacé qu'un sinistre autel, soit l'un des lieux clés de la fusillade du 22 Juillet 2011 perpétrée par Anders Breivik, tu sais, ce blond qui aime pas les arabes et qui aime Burzum, le beauf raciste de base en fait, je comprends pas qu'il se soit pas encore fait buter lui.

Un premier EP doit sortir début 2015, et pour teaser cela, le groupe a décidé de sortir une session live d'une de ses pièces illustrant relativement bien ces caractéristiques, un morceau nommée "III". Ça plaira notamment à ceux qui aiment Mogwai ou This Will Destroy You. C'est tout débutant et y'a des choses à travailler et du relief à grossir, mais c'est déjà suffisamment bien exécuté pour nous transporter...

Vous pouvez écouter et visionner cela juste en-dessous, c'est juste de l'amour et du bon son. Et puis comme ça vous pourrez entendre autre chose que des trucs en rapport avec des bateaux, des poissons et Nolwenn Leroy, venant de leur bled. Faut les soutenir, c'est pas facile pour eux d'être bretons t'as vu.

J'allais dire "bisous au caramel salé", mais j'en ai plus.


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