jeudi 9 juillet 2015

Gulfer ont joué au Fluff Fest, mais tu ne les connais toujours pas.


Ouais, ces mecs, c'est ce genre de groupes que l'injustice frappe de plein fouet, ils jouent la formule emo/math-rock de manière plus intéressante et plus chargée émotionnellement que pas mal de monde actuellement. Permettez-moi de vous présenter messieurs dames les québécois de Gulfer. J'avais déjà écrit un bref paragraphe à leur sujet sur le focus que j'avais rédigé sur la scène locale. Mais à l'occasion de la sortie de leur nouvel EP What Gives, j'avais envie d'en écrire davantage, parce qu'ils le valent bien, et que personne ne les écoutent assez.

Depuis 2012, le quartet foule les terres du math-rock aromatisé à l'emo, en ayant débuté sur un split avec les français de Fago Sepia, l'ancêtre de Mermonte. 3 ans plus tard et une série d'EP et d'autres splits plus tard, les voilà donc revenus avec 7 titres ou les garçons ont rendu leur emo/math-rock plus rugueux, presque plus triste, mais pas moins rythmé, enjoué et "tricoteur". De plus, tout mes potes disent que ce sont des mecs super sympas. Mais le problème, c'est que jusque là, PERSONNE n'en parle. Ou alors trop peu de monde. Ces mecs ont pourtant joué au Fluff Fest l'an dernier, et tournent pas mal malgré qu'aucun mec du groupe n'ai le permis de conduire. Alors que, en toute subjectivité : ça défonce. Je suis fan de cette voix malgré sa justesse très aléatoire, ce grain, ce petit vibrato qui ajoute un ton mélancolique. Avec The Most, c'est l'un des trucs les plus cools que j'ai découvert dans le style depuis longtemps. D'ailleurs, oui, il y a là aussi de la trompette.

Si même Topshelf Records a pris soin de sortir leur split avec Del Paxton, que Sport disent du bien d'eux, et que malgré tout ils continuent à se faire snober, c'est que ça commencera à devenir grave. Fais-toi plaisir et accompagne le soleil qui réchauffe la peau et les cœurs cet été avec cette musique réconfortante, avec de l'âme, des tripes et un doigté de qualité, parfait en attendant le nouvel album de Toe.

Bisous.





English translation:

Yeah, those guys is that kind of band that injustice has hit, they play an emo/math-rock formula  more interesting and more emotionally charged than many bands currently. Let me introduce you ladies and gentlemen the Quebecer band Gulfer. I had already written a brief paragraph about them on the focus that I had written about the local scene. But on the occasion of the release of their new EP What Gives, I wanted to write more, because they are worth it, and nobody listen enough to them.

Since 2012, they tread the lands of math-rock flavored with emo, having started on a split with the french band Fago Sepia, the ancestor of Mermonte. 3 years later and a series of EP and other splits later, they returned with 7 titles or they boys made their emo / math-rock rougher, almost sad, but no less rhythmic, playful and "knitter". In addition, all my friends say they are super nice guys. But the problem is that so far, NOBODY speaks about them. Or too few people. These guys have played Fluff Fest last year, and they play several shows across USA and Canada, even if no one in the band have his driving license. While subjectively: it smashes. I'm a fan of this voice despite his very random accuracy, this grain, this little vibrato which adds a melancholy tone. With The Most, it's one of the coolest things I've discovered in the style since a long time. And yes, there's also trumpets in this EP.

If even Topshelf Records takes care of releasing their split with Del Paxton, that Sport speak well of them, and yet they continue to be snubbed, it will start to become problematic. Treat yourself and accompanies the sun which warms the skin and hearts this summer with this comforting music with soul, guts and good fingering, perfect pending the new album of Toe.

XOXO.

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