mercredi 30 décembre 2020
Comment est-ce que j'ai pu ne pas vous parler de l'Origami de ONE DYING WISH ?
samedi 21 novembre 2020
La playlist de mon grand retour ! (CROWNING, SEAHAVEN, TOUCHÉ AMORÉ, NAEDR...)
Coucou ! Ca fait HYPER LONGTEMPS que j'avais pas écrit un article sur un coup de tête, comme je le faisais beaucoup jusqu'à y'a genre... 2 ans ? Disons que j'ai enfin la liberté mentale de le faire. Alors je me lance. Ma copine tolère que j'écoute mes trucs qui crient et qui font des bruits infernaux à ses côtés, j'ai de la chance haha ! Puis de toute façon je peux pas marcher pendant plusieurs jours, je me suis foulé le pied, faut bien s'occuper. Pour signer mon GRAND retour dans le blog jeu, je vous propose une petite playlist contenant mes coups de coeur de ces derniers jours, connectés de près ou de loin à l'emo, au screamo.
CROWNING - Survival/Sickness
In Singapore, there is a really high-quality screamo scene, with big names like, FLOWERSxOFxCARNAGE, BETHARI and PARIS IN THE MAKING. NAEDR are the "newcomers" on the scene, not so newcomers since this band contains members of PITM and BETHARI, and it has been added to this great list, releasing a few days ago the excellent new album Past Is Prologue. Concretely, if you miss ENVY's All The Footprints [...] period and you are one of those lucky few who know the Korean band 49 MORPHINES, you will simply love this record, without a doubt. Go for it, it's powerful, its production is awesome and really highlights each element of their musical universe where there is a lot going on without being chaotic.
I was really afraid of this record, after Stage Four which was superb and poignant in terms of lyrics and their story, but which bored me musically, I didn't liked it me as much as the others... Lament reassured me and really warmed my heart, this album made the perfect link between what has been the lifeblood of TOUCHÉ AMORÉ from the beginning, and other influences that they put forward, thus creating a unique atmosphere around their music, tinged with post-punk and even americana. The record was produced by the legendary producer Ross Robinson (which produced bands like AT THE DRIVE-IN, GLASSJAW, KORN, THE CURE...), and it clearly shows in the band's production and performance. This record is full of energy, it's brilliant, and it's containing a few hits made for sing-along, that I can't wait to experiment live when the concerts will happen again, as "Reminders" or "Lament", thus adding to the list of other hits written by the band and that they never stopped to play. The lyrics are much less about mourning, and they deal with a little more universal subjects. There's a shivering feature of the singer of MANCHESTER ORCHESTRA on "Limelight", a huge late ENVY vibe of the opening track "Come Heroine"... It's actually a surprising record that you will really discover after several listens, which may seem dark at times but which I find filled with strength, courage, and brightness (at least just for "Reminders"...). A great album, really. TA forever.
The last time SEAHAVEN released an album, the "Tumblrcore" scene wasn't completely dead yet and it was in March 2014 with the ethereal Reverie Lagoon: Music For Escapism Only, where the band developed their music then strongly inspired by BRAND NEW by sublimating it with delicacy and class, sometimes flirting with dream pop. To everyone's surprise and in a world where Tik-Tok dominates the social media's trends and where emos became e-girls/boys, SEAHAVEN returns this year with Halo Of Hurt, a much darker record than the previous one, almost returning to the mood of their very first EP Ghost, while keeping the common thread woven on Reverie Lagoon [...]. Being a huge fan of the latter, I was a little disappointed at the first listen because it was much more linear in the songwriting, but Halo Of Hurt is in fact a grower, which will also make some people think of the last 2 CITIZEN albums, where the group subtly develops this dark but never heavy atmosphere, supported by a few keyboards.
I looove surprises that come out of nowhere. It wasn't me who found this one in the abyss of the Internets but Miss The Stars blog, which I cannot thank enough for helping me to keep my emo / screamo playlist up to date... AS IN EVERYDAY is a solo project from New York, which after 2 small and somewhat messy releases, released a very nice album this year, named Such An Awful Waste. It sounds like a record that could have been released at the end of the 90's, it's super soft and delicate, but some screamed parts contrasts with the whole without breaking the mood, it's pure emo, which will please fans of FOOTBALL ETC or THE WORLD IS A BEAUTIFUL PLACE AND I AM NO LONGER AFRAID TO DIE, and any emokid who would feel bad about themselves in these apocalyptic times.
mardi 22 septembre 2020
OVERO et ASTHENIA : un 7" split pour rendre 2020 un peu moins exécrable.
Je pense que même si des fafs passent par ici, nous serons absolument tou•te•s unanimes sur le fait que 2020 est une bonne année de MERDE : le coronavirus qui a globalement annulé nos vies pour les 5 prochaines années si ce n'est plus, les personnes noires tuées et blessées par les flics aux USA, l'extrême droite qui continue à grappiller des points de pouvoir dans le monde et à tuer ses opposant•e•s, les catastrophes climatiques en cascade, les anti-masques et anti-vaccins (si j'en ai parmi mes lecteurices : arrêtez de lire/écouter de la merde, portez vos masques et lavez-vous les mains, vous êtes les mêmes qui croient que la Terre est plate), les Ouïgours qui subissent un génocide dans l'indifférence totale, Riley Gale (chanteur du groupe maître du crossover thrash moderne POWER TRIP et politisé à gauche, fait rare dans le milieu) qui meurt à 34 ans dans son sommeil (si quelqu'un•e sait pourquoi, mon anxiété vous remerciera), un mec qui habite 2 étages au-dessus de chez moi qui balance du SNIPER et du PSY 4 DE LA RIME au point de réussir à faire trembler nos murs quasi TOUS LES JOURS... En fait, la fin du monde annoncée en 2012 arrive avec 8 ans de retard je pense.
ASTHENIA évolue dans l'ombre depuis quelques années, mais c'est pourtant l'un des meilleurs groupes japonais en termes de true screamo, si je puis dire. Pour beaucoup, le screamo japonais c'est nécessairement des groupes qui composent des pièces monolithiques de 5 à 10 minutes ou alors du math-rock crié, mais il existe bien une scène plus o.g, plutôt riche, très inspirée par la scène française et américaine des années 90 et 2000 entre autres. ASTHENIA en fait partie, et comme OVERO, ils synthétisent screamo et hardcore avec brio, en lorgnant un peu plus vers les groupes qui étaient à cheval entre metal/hardcore et emo 90's, genre GROUNDWORK, TURNING POINT ou JASEMINE. Leurs morceaux sortis jusqu'à présent auraient pu sortir au milieu des années 90, ça n'aurait choqué personne tant leurs influences sont ancrées dans cette époque. Même si effectivement, il y a des éléments plus "modernes" dans leur son qui pourraient notamment évoquer le top de la scène européenne. C'est également un groupe politisé, n'hésitant pas à soulever les problèmes sociaux qui prédominent au Japon, tels que le racisme, les problèmes liés au culte du travail ou à la situation économique du pays.
Ce split 7" entre ces 2 formations fait donc parfaitement sens, chaque groupe étant complémentaire dans leurs intentions, leurs idéaux et leurs influences. OVERO propose sur ce disque un brûlot de quelques secondes, "Near The End", où Lindsay et Brendan scandent et crient : "She told me that love is not enough". Il semble que cette phrase se rapporte aux relations humaines et comment elles peuvent faire courir à notre perte. Mais que répondre à cette affirmation ? Est-ce que notre amour n'est plus assez puissant pour détruire ce monde, comme me le promettait METRONOME CHARISMA ? Si l'amour est politique, qu'il est désobéissance et défiance, comme le rappellent BIRDS IN ROW, est-ce vraiment un sentiment vain ? Moi je pense toujours qu'il peut nous sauver. L'amour, dans toutes ses formes, est ce lien qui nous permet de tenir bon face à celleux qui voudraient nous diviser dans ce monde si trouble. Mais je comprends que l'amour peut nous faire souffrir à un moment de nos vies, qu'il ne peut pas être suffisant pour nous faire tenir debout. Effectivement, quelquefois c'est pas assez. Parfois, c'est des choses plus matérielles qui t'aident, parfois les médicaments... Le second morceau d'OVERO qui figure sur ce disque, "Haunted By Heat" ressemble à un double-sens. Il parle concrètement du rapport qu'on peut soudainement avoir avec le fait d'être mortel•le, d'y laisser son innocence. Un thème qui me touche énormément, car le trouble anxieux qui a empoisonné mon existence cette année a principalement été influencé par cette peur de mourir, de disparaître, des symptômes physiques qui pourraient amener à cette mort, dont les bouffées de chaleur caractéristiques aux crises d'angoisses... Puis ce titre peut aisément faire référence aux catastrophes climatiques en chaîne, aux feux de forêts qui détruisent des milliers d'hectares aux Etats-Unis, presque dans l'indifférence générale, surtout de leur gouvernement.
- "All I can see are the flames.
Where am I from?
I'm afraid. I'm afraid.
I can't breathe, but I scream, and I scream.
I didn't stay long, but now
I'm still haunted by heat."
ASTHENIA propose quand à eux deux morceaux qui me semblent un peu plus durs que ceux que l'on a l'habitude d'entendre avec eux, je vous renvoie notamment à leur excellent 10" 4 titres. Très marqués par leurs influences les plus hardcore et "Ebullition Records", ils sont à l'image du chouette single sorti sur une compile japonaise nommée "My Fellows" et parue cet été (pour la petite histoire, le titre de travail du morceau fût "Groundwork", car l'un des membres d'ASTHENIA, Hiroshi, trouvait que le morceau sonnait beaucoup comme du GROUNDWORK), un emo/hardcore nerveux, puissant. "Humans" nous propose un screamo assez classique, mais la patte du groupe est reconnaissable. "Ghosts" nous emmène dans le vif du sujet d'ASTHENIA, là où peu d'emokids s'aventurent aujourd'hui à mon grand regret, dans des influences hardcore claires, même si on reste toujours bien évidemment dans un registre emo 90's. Ce morceau nous parle de nos routines qui nous assomment d'ennui malgré le fait que l'on se conforte en elles, à cause du mode de vie dans lequel on a été conditionné•e•s depuis l'enfance.
Pendant que je rédige ce post, je suis en train de longuement discuter avec Hiroshi, sur la situation politique et sanitaire au Japon. Leur gestion de crise est encore pire qu'en France, ils investissent des millions dans de la propagande, font des défilés militaires pour remercier les soignant•e•s, mais n'aident pas du tout le personnel soignant ni le système hospitalier. Il me semble que la politique japonaise est (sans surprise) trop conservatrice malgré l'illusion d'un pays très ouvert et progressiste que l'on peut avoir via nos visions brouillées par les animes, les mangas, la J-pop et la culture rock / punk / metal locale, ce qui fait écho aux revendications et aux frustrations d'ASTHENIA.
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But in Texan lands and the metropolis of Tokyo, a ten-minute 7 inches record was prepared, away from the most dangerous fascists of this world, reviving hope while exteriorizing the reverse, a saving axis crossing the largest ocean on our planet, opening with its sharp outline a space-time continuum from which we can see what happened 20-25 years ago when Discogs and TikTok didn't exist, and we were already telling about the apocalypse to come but on zines or cassette inserts. This time that countless millennials and kids who were born well after the year 2000 are regretting without even having lived it. I would really like the emo and hardcore scenes to really reconnect, I feel like there are still quite a few beefs today between both scenes, about attitudes, politics, aesthetics... But by playing too much the card of nostalgia, we can easily switch to conservatism and refuse to accept the fact that we have to get out of this big mess (it would be cool if it didn't end in a civil war like in the United States, however). ANYWAY, here's the deal: two very cool 90's-inspired emo/hardcore bands are releasing a split together: OVERO and ASTHENIA. The Texans were about to tour Japan this year, an occasion for which this split was imagined, but obviously the coronavirus decided otherwise.
OVERO is made up of two members of FOOTBALL ETC., and the drummer of PERFECT FUTURE and IT ONLY ENDS ONCE. Just the mention of FOOTBALL ETC. name give me goosebumps because it's just one of my favorite "emo revival" bands that we heard a lot about on Tumblr 10 years ago, while emo has actually never disappeared. And precisely, I discovered this band via a friend who had motivated me to join Tumblr at the time (Elisabeth, if you read me, this Tumblr still exists haha!), and I'm still a big fan of the trio today. OVERO is the perfect fusion between the sensitivity and the sweetness of the very typical "midwest emo" musical universe of FOOTBALL ETC. and the screamo / hardcore influences of all OVERO members, from classics like YAPHET KOTTO or MOSS ICON to modern hardcore like DEFEATER. They released a superb eponymous album in June 2019 which perfectly synthesizes this: it's as if YAPHET KOTTO had composed an album inspired by youth crew (not sure any of them are straight-edge tho), with everything we love in THE SADDEST LANDSCAPE: this voice so imbued with emotions, full of rage... This record contains really everything I like about screamo in terms of melodies, rhythms, dynamics. No need follow the trend of the moment: no super low tuning to show that "yeah we also like 90s metalcore" or to make weird dissonances because "yeah we also like DAUGHTERS ". It's just simple, effective, touching, impactful. Straight fuckin' skramz.
ASTHENIA is an underground and pretty much unknown band for a few years now, but it is nevertheless one of the best Japanese bands from what elitists would call true screamo, if I may say so. For many, Japanese screamo is necessarily bands that compose 5-to-10 minutes monolithic pieces or just shouted math-rock, but there is indeed a more o.g scene, rather rich, very inspired by the French and American scene from the 90s and early 2000s among others. ASTHENIA is one of them, and like OVERO, they brilliantly synthesize screamo and hardcore, eyeing a little more towards bands that were straddling metal / hardcore and 90's emo, like GROUNDWORK, TURNING POINT or JASEMINE. Their songs released so far could have been released in the mid-90s, it wouldn't have shocked anyone as their influences are strongly anchored in that time. Even if there are more "modern" elements in their sound which could evoke the top of the European scene. It's also a politicized group, they are not hesitating to raise the social issues that predominates in Japan, such as racism, issues related to the local cult of work or the country's economic situation.
- "All I can see are the flames.
Where am I from?
I'm afraid. I'm afraid.
I can't breathe, but I scream, and I scream.
I didn't stay long, but now
I'm still haunted by heat."
ASTHENIA offers two songs that seem to me a little harder than those we are used to hear with them, I refer you to their excellent 4-song self titled 10" in particular. Very marked by their more hardcore and "Ebullition Records" influences, they sound like this single released on a Japanese compilation called "My Fellows" and released this summer (for the record, the track's working title was "Groundwork", because the singer of the band, Hiroshi, thought the track sounded a lot like GROUNDWORK), a nervous, powerful emo / hardcore. "Humans" delivers a pretty classic screamo, but the band's touch is recognizable. "Ghosts" takes us along in the heart of the subject of ASTHENIA, where few emokids venture today to my great regret: in clear, real hardcore influences, even if we obviously always remain in a 90's emo register. This track tells us about our routines that crushes us of boredom despite the fact that we are strongly satisfying ourselves in them, because of the way of life in which we have been conditioned since childhood.
It's a very cool split that is offered to us by these two bands that I like a lot, in several aspects, that I highly recommend if you want to listen to emo / hardcore that is faithful to its origins, without falling into superlatives, who is concerned by his time, and if you don't want to listen to another plagiarism of ORCHID or DAÏTRO. The record is available via Forge (JPN), Count Your Lucky Stars (USA), Middle-man Records (USA), Pundonor (ESP), strictly no capital letters (UK), Lilac Sky (NOR), Polar Summer (RUS), and Scully Records (USA).
vendredi 10 avril 2020
PREMIERE : Deux extraits du split kafka. / Junior Leagues / TDOAFS / Virginia On Duty en écoute.
Le second groupe à figurer sur le split dont je vous présente l'un des morceaux, nommé "нелюбовь" ("Lovelessness"), c'est JUNIOR LEAGUES. Au début, en voyant leur nom, j'ai cru que j'allais découvrir un groupe de pop-punk resté dans les années Tumblr et je me suis dit avec plaisir que "still not a phase", pourquoi pas ! Mais en fait, j'ai été mauvaise langue : Originaire de Rostov-sur-le-Don, Russie, où ils tiennent un peu l'étendard du screamo local avec TON RÊVE. et JACK NANCE (n'hésitez pas à me partager d'autres groupes emo / screamo du coin dans les commentaires, si j'en ai oublié !), ils proposent deux morceaux où le mood est nettement plus sombre (histoire de bien amorcer le terrain pour les superbes morceaux de type "étoile filante" de VIRGINIA ON DUTY), aussi bien en comparaison de ceux de KAFKA. que de leurs morceaux précédents. Les voix me font penser à celles de YOTSUYA KAIDAN, quelque chose qui se rapproche un peu du noise-rock, très scandé. Mais pas de doute, on est bien sur un screamo plutôt virulent mais pas pour autant écrasant, avec ses parties en blast beats et ses saccades qui vont bien. C'est également bien chouette, et ça se découvre juste en-dessous, avec le morceau de KAFKA. ainsi que la playlist du disque. En cherchant une photo de JUNIOR LEAGUES, je suis tombé-e sur une photo du chanteur vêtu d'un t-shirt BELGRADO, et ça c'est un gros bonus. Meilleur groupe post-punk de l'Europe de L'Est, plus que MOLCHAT DOMA / Молчат Дома, incontestable.
De quoi facilement le trouver près de chez soi, où il faut faire attention de bien s'y abriter pour le moment... Même si je sais ô combien c'est compliqué, pour certaines personnes. Mais si vous êtes valide, neurotypique, que vous ne subissez pas de violences, que vous avez de bonnes réserves de bouffe, que vous ne sortez pas pour aller bosser, acheter à manger ou des médicaments, ou bien aider des personnes dans le besoin : ne soyez pas stupides ou égoïstes et RESTEZ CHEZ VOUS. Le soleil, on peut le prendre à son balcon, à sa fenêtre... Ça va pas durer éternellement, ce confinement. Peut-être bien quelques mois oui, soyons réalistes, mais absolument pas toute une vie. ♡
So yeah, you'll not have many troubles to find this record near from where you live, where you have to be careful to shelter for the moment... Even if I know how complicated it is, for some people. But please, if you are valid, neurotypical, that you are not subjected to domestic violence or any kind of abuse, that you have a good supply of food, that you don't have to go out for work, if you don't need to buy food or medicine, or if it's not to help homeless/fragile people in need: don't be stupid or selfish and STAY AT HOME. You can take the sun from your balcony, from your windows... This confinement won't last forever, it's a promise. Maybe for a few months, let's be realistic, but absolutely not for a lifetime, this literally can't happen. And you're NOT alone in this, we are basically billions in that case. ♡
dimanche 15 mars 2020
"The Fallen Crimson" : ENVY est de retour en 2020, que tu le veuilles ou non.
ENVY a su continuellement se nourrir, et se faire grandir, de cette sérénité, qui inspire tant de belles choses (sérieux, qui ne s'est jamais projeté•e dans un film d'animation de Hayao Miyazaki en écoutant un morceau post-A Dead Sinking Story ?), allant jusqu'à s'inspirer fortement de leurs camarades de MONO sur Recitation, un disque à des années-lumière de la fureur du NYHC et des Air Max 80, une rage contenue et brillamment distillée dans une solennité et une puissance qui se libère toujours tranquillement, au gré des atmosphères et des montées d'adrénaline. C'est précisément ce qui fait la sève d'ENVY aujourd'hui. Recitation est sous-estimé dans la carrière du groupe, sûrement parce que c'est le disque le plus calme et le plus "lent", mais préfigurait tout de même le renouveau du groupe : il osait déjà ouvertement avancer vers des terrains plus "pop", inclure des mélodies entraînantes et lumineuses et plus seulement faire du melodic hardcore (saisissez la nuance), inviter la personne qui écoute le disque à la légèreté, malgré la voix écorchée de Tetsu, qui même là n'inspire que de la force positive, du courage, de la liberté. Finalement, n'est-ce pas une fantastique raison de savourer un disque de (post-)hardcore, que de se laisser envahir ou surprendre par de la positivité ? POSI SPIRIT, HARDCORE 'TIL DEATH!
Quelques interviews à lire :
• https://tigernet.no/blog/?p=5177&fbclid=IwAR3sNwSp9BbKhND15zb4-1Ujs0ujhglSZb5wwnuz3AgihvJizpIfwUgjxHg
• https://fanzinotheque.centredoc.fr/doc_num.php?explnum_id=1724 , page 49
mardi 18 février 2020
RIJEKA, un exutoire à l'ennui et la violence de la vie.
Une petite interview de RIJEKA sur Idioteq: https://idioteq.com/introducing-rijeka-new-screamy-emo-hardcore-band-from-toulon/