lundi 29 avril 2013

49 Morphines (screamo épique, Corée du Sud) : deux nouveaux morceaux en live


Le groupe 49 Morphines, l'un des très rares groupes de screamo sud-coréen, et terriblement sous-estimé, a montré un signe de vie lors d'un "release show" d'un groupe local qui a eu lieu le 24 Mars, chose qu'il n'a pas fait depuis 2010. Il y a joué deux nouveaux morceaux. Un chant clair y fait d'ailleurs son apparition. Ici la première chanson, et ici la deuxième ! Pour ceux qui voudraient se faire une idée de ce que donne ce groupe en studio, voilà pour vous ci-dessous leur seul et unique album à ce jour, Partial Eclipse, sorti en 2008. Un concentré de post-rock, de screamo, de musique classique et d'emoviolence absolument fabuleux. Un EP avait précédé cet album, nommé Most Important Value. Il était sorti en 2005, mais il n'avait pas ce côté progressif et atmosphérique, c'était plus "punk" mais c'était quand même très bon. Allez, je vous laisse découvrir ce chef-d'oeuvre...

Chronique : The Brutal Deceiver - Go Die, One By One



The Brutal Deceiver, c'est l'un de ces rares groupes qui savent réellement créer une alchimie entre death metal et hardcore. Et c'est l'un des fruits de la fameuse scène alternative lavalloise (Birds In Row, Hourvari, Calvaiire, Puzzle, As We Draw...). On pouvait s'en apercevoir avec l'EP The Birth Of A Decline, alternant entre un groove percutant, des breakdowns explosifs et des influences hardcore bien senties même si leur musique avait encore quelques gimmicks faciles. Assumant pleinement sa fonction de défouloir violent et chaotique, le groupe des frères Sauvé nous revient avec un album répondant au doux nom de Go Die, One By One. 10 titres, 10 meurtres organisés. Un véritable parpaing loin du deathcore bas de gamme consommé en masse par les gamins soi-disant "fucking hardcore" d'aujourd'hui, mais ça c'est une autre histoire...

Cet album s'éloigne des standards DxC pour aller encore plus loin dans le chaos et la haine brute, d'ou les passages death plus noirs que sur l'EP. Les passages hardcore sont notamment plus marqués. Dès les premières notes du titre "Go Die", un titre qui décrit l'ambiance générale de l'album, on est tout de suite mis en situation. D'un larsen assourdissant, on arrive sur un blast beat écrasant, enchaînant sur un breakdown lourd et groovy ainsi des passages conservant ce groove, mais plus lents, puissants et crasseux. Le morceau se termine avec une phrase qui se répète : "Go die, one by one", qui inévitablement reste en tête. L'enchaînement avec l'explosif "Ghosts Whispers" est diabolique d'efficacité, tant les deux morceaux se rejoignent sur le plan de la puissance et de la violence. À partir de "Disclosed Deception", des riffs un peu plus aériens se font entendre, entre deux bourrasques. C'est marrant mais ce morceau me renvoie à l'univers musical des dernière productions de Dir en Grey. Peut-être pour cette facilité à mélanger des parties hypnotisantes et d'autres beaucoup plus noires, démentes. Sur "I Am (My Own) Apocalypse", le tempo se veut plus lent, on croirait s'aventurer sur des terres sludge. Une autre définition du chaos, et un enlisement encore un peu plus profond dans les entrailles de la bête. Le titre suivant "Dismember Me" révèle carrément des influences black metal, notamment sur l'intro, qui sied à merveille à ce tsunami de nihilisme. Plus l'on avance, plus l'on découvre combien le groupe à aussi pu être influencé par le mathcore éthéré de Converge, dans ces accords aussi lourds que totalement fous. On croit que le morceau s'évanouit dans un dernier arpège noir, mais jamais la brutalité ne s'arrête lorsque l'on s'y attend. L'explosion BM qui s'en suit fait l'effet d'un astéroïde sur ce pauvre monde et notre pauvre esprit. Certains plans plus posés nous laisse le temps de respirer un peu, comme l'interlude "IIIIII I", la.douceur dans la douleur. Avant que la guerre n'éclate à nouveau. "Loneliness" nous dégomme le peu de conscience et de cervicales qui nous reste avec un morceau clairement tourné vers le blackened hardcore. Du Converge, on en retrouve aussi sur la fin de de l'album. Dans les dissonances et destructurations de l'épique single "We Are Legion" issu de cet album, et dans le très changeant "JSTFU" (comprenez "Just shut the fuck up"), passant d'un rythme à un autre sans que l'on s'y attende. L'album se termine sur "Legacy", qui commence toujours dans un déluge sonore impressionnant, se poursuit dans la lignée mathcore, pour se finir quelque part entre un son hardcore et des atmosphères plus légères.

Conclusion : Cet album est un véritable rouleau-compresseur assez inattendu dans cette scène, ce qui lui fera un bien fou. La grande force de cet album, c'est de rendre ses lettres de noblesse au deathcore, ou alors de le reconstruire à l'image à laquelle il aurait dû correspondre depuis les débuts, c'est de ne pas nous noyer dans les breakdowns, les pig squeals vides d'émotions ou les blast beats "true metol" à répétition, mais d'user intelligemment de toutes les caractéristiques musicales du death metal et du hardcore actuel, pour former une unité cohérente et jamais barbante, pour parfaire l'atmosphère dans laquelle le groupe souhaite nous plonger. Il plaira autant aux fans de Converge que de Despised Icon, autant aux metalheads qu'aux coreux purs et durs. Ainsi, il répond aisément au principe de "défouloir" voulu par le groupe. C'est foutrement bien conçu pour un exutoire musical, et c'est certainement l'album de l'année dans le genre "deathcore". Carrément.

Tracklist :

01. Go Die
02. Ghosts' Whispers
03. Disclosed Deception
04. I Am (My Own) Apocalypse
05. Dismember Me
06. IIIII I
07. Loneliness
08. We Are Legion
09. JSTFU
10. Legacy


Go Die, One By One est disponible via Useless Pride Records. Il est également en écoute chez les confrères de Metalorgie.

mercredi 24 avril 2013

Chronique : Anchors Away - S/T EP



Tout jeune groupe montpellierain formé en 2012 et composé de 4 membres dont l'ex-chanteur du (défunt) groupe From Heaven We FallAnchors Away marche lui aussi sur les traces du post-hardcore. Et même si Robin reste à la même place, on est bien loin de FHWF, et le groupe nous le prouve avec un petit EP de 3 titres disponible en libre téléchargement sur leur page bandcamp depuis Février. Vous l'aurez sans doute compris, l'univers du groupe est très influencé par ce qui tourne autour de la mer. Prenons le large, matelots !

Le voyage commence avec un titre instrumental nommé "Hailing The Lighthouse". Une entrée en matière parfaite pour avoir un aperçu du talent des musiciens et pour se mettre dans l'ambiance. Il se poursuit avec "Rumors", premier titre que j'ai écouté et qui m'a fais découvrir le groupe, notamment grâce au clip. Un titre que je définirais comme une "tempête", ou bien une houle pour rester dans l'univers "marin" de l'EP. On peut y constater que Robin n'a vraiment rien perdu de sa superbe au scream, qui est toujours aussi gras et puissant. Notons la présence d'un superbe break et de quelques chœurs vers la fin du morceau. Passons maintenant à l'excellent "Unworthy Sons", certainement le meilleur titre de l'EP et celui qui représente au mieux l'artwork, notamment grâce à ce commencement sous le doux bruit de la mer et des mouettes. Dès les premières secondes, on est directement transporté. Un morceau planant et beaucoup plus homogène, mêlant passages plus calmes et plus bruts. Le scream est beaucoup plus poussé, quelque chose de plus haineux et mélancolique s'en dégage.

Conclusion :  Les gars de Anchors Away arrivent haut la main avec ce premier EP à rester à flot, en nous transportant dans leur univers maritime, et éviter le naufrage en ne tombant pas dans la facilité. Ils n'inventent rien de bien neuf mais ils maîtrisent parfaitement leur sujet, les ambiances sont bien travaillées et chaque morceau a quelque chose d'unique afin de ne pas sombrer dans les profondeurs de l'océan du post-hardcore. Que demander de plus ?

Tracklist :

01. Hailing The Lighthouse
02. Rumors
03. Unworthy Sons

Néhémie.

Chronique : This Is Me - This (song) is (for) me



Il y a des voyages musicaux que l'on oublie pas, et que l'oubliera jamais. Me concernant, ce sera sûrement le cas avec ceci. Un jour ou l'autre, il fallait que je vous parle de This Is Me. Derrière ce nom se cache l'échappatoire solo blues/folk de Bart, le chanteur/guitariste du groupe Birds In Row. This Is Me, c'est une musique troublante, intimiste, forte. Une force tranquille. C'est la preuve que la sensibilité extrême du screamo peut se retrouver tout aussi exacerbée sur une musique beaucoup plus douce. This Is Me c'est une guitare, une voix, une personnalité. Le nom de ce projet parle sans doute pour lui-même : cette musique, c'est lui. Ses émotions mises à nu, ses souvenirs découlant de ces accords mélancoliques, de sa voix aussi mélodieuse que rocailleuse. Le temps d'un EP, cet homme met de côté le chaos cathartique, et joue pour lui, pour se faire plaisir, se confier à lui-même, et pour nous faire voir autre chose que ce putain de ciel gris et notre quotidien assassin. Le titre de l'EP parle alors pour lui-même : This (song) is (for) me. Comme pour nous dire que même si c'est lui qui te parle aujourd'hui, ces chansons, c'est également toi, tes émotions, ta vie.

Le voyage commence avec "Gambade", et ses accords qui auraient pu donner un morceau screamo déchirant si Birds In Row la jouait. Des frissons nous parcourent automatiquement le corps, à l'écoute de cette voix tranchante, touchante, remplie d'émotions, de vécu, et en nous laissant absorber par ces accords aussi mélancoliques que réconfortants. Fermez les yeux, laissez-vous emmener la ou votre âme n'ose plus aller, au tréfonds de vos souvenirs, de vos peines et de vos joies. Et écoutez la pluie tomber à votre fenêtre, et l'averse éclater lorsque Bart se met à hurler. Une averse qui se poursuivra peut-être sur vos joues.
"Lonewolf" arrive alors aussitôt, un morceau tout aussi touchant mais plus tranquille, ou les influences blues se font particulièrement sentir. On est d'emblée séduit par le chant doux et subtile de Bart, qu'il laisse aller ensuite à son braillement de bluesman écorché, une voix chaleureuse mais pleine de douleur, qui touche en plein cœur  Et toujours une douce instru pour accompagner les paroles de notre musicien, qui se prolonge délicatement pour finir le morceau. Le voyage continue avec la tumultueuse piste "Doe". L'instru se veut plus rythmée, grave, et inquiétante. Mais jamais violente. Tout se passe dans la voix, que le chanteur laisse éclater au fur et à mesure que le morceau avance, entre quelques passages ou seul la guitare parle pour lui. Une certaine tension se ressent sur ce titre continuellement sur le fil du rasoir jusqu'aux dernières secondes, qui laissent arriver "Going Down" sans qu'y fasse réellement attention, une notion qui devient totalement abstraite à l'écoute de cet EP qui nous absorbe et nous emmène on ne sait trop ou. Revoilà à nouveau ce chant aussi grave que subtile, celui qui nous transcende, avant que l'éternel chant braillé de notre musicien ne termine le travail d'un achèvement mental qui se poursuivra jusqu'au final éblouissant ou Bart se laisse complètement aller. C'est les yeux embués, le cœur chamboulé et réchauffé que l'on arrive sur le dernier morceau, une reprise de "Waiting Along To Die" de Townes Van Zandt. Le chanteur se ré-approprie complètement le morceau, en ajoutant sa charge émotionnelle et son chant borderline, c'est juste beau.


Au diable la conclusion, puisque cet EP mérite des dizaines et des dizaines de ré-écoutes. On répète l'écoute, parce qu'on a pas envie que cela s'arrête. Le voyage est trop beau. Je me suis senti beaucoup trop bien à l'écoute de celui-ci pour avoir la moindre envie de l'arrêter. À chaque fois que je l'écoute, je reviens toujours sur "Gambade" deux ou trois fois, un morceau qui m'a fait verser des larmes plus d'une fois (instant "Confessions Intimes" bonjour !). Cet opus, très peu exposé à sa sortie et désormais perdu dans les méandres de l'Internet, m'a profondément touché. C'est pourquoi aujourd'hui je souhaite lui redonner un minimum de vie, et en profiter pour donner du baume au cœur à la votre, l'espace d'un instant. Parce que putain, il en faut dans nos vies, des "soundscapes" de ce calibre.

PS : Merci, Bart.

mardi 23 avril 2013

Live report : The Prestige + The Brutal Deceiver + Alaska + Fake Asian Rolex @ Le Klub, Paris, le 14/04/2013



Alors que la plupart des "hardcore kids" de la région parisienne s'était donné rendez-vous au Divan du Monde pour mosher (et poser) aux côtés d'Emmure, Chelsea Grin et compagnie, au Klub ce soir-là était proposé le niveau supérieur, à savoir une affiche misant tout sur le chaos, allant parfaitement avec l'atmosphère de la salle. On aura donc eu affaire à la powerviolence de Fake Asian Rolex, les structures complexes et chaotiques de The Prestige, le chaos lourd et oppressant de The Brutal Deceiver... Et les "intrus" de la programmation : Alaska et leur metalcore mélodique. The Brutal Deceiver et The Prestige assuraient ici la dernière date de leur tournée européenne, et n'ont pas fait les choses à moitié pour achever celle-ci. Une soirée intense, festive et explosive.

Fake Asian Rolex

Beaucoup découvraient ce groupe ce soir, qui pourrait être perçu comme un mélange entre un clown, Converge et Orchid. À peine le public installé, le groupe lance son assaut sonique, clouant sur place un public timide mais d'emblée conquis. Certains reconnaissent sir Bannon dans le cri, d'autres apprécient les subtils passages mélodiques. Mais dans tout les cas, le set du groupe n'a pas laissé indemne les oreilles des spectateurs, et leur folie a été appréciée. On aura même eu droit à un nouveau morceau dans la droite lignée de l'EP "74K34514NR013X", toujours aussi rapide, déjanté et violent. Les parisiens étaient un peu dans leur univers, peu communicatifs, mais ils nous ont convaincus de leur potentiel live.

Alaska

Il fut très difficile pour le jeune groupe metalcore parisien de convaincre l'audience ce soir. Arrivant avec une musique lisse, des morceaux calibrés et soignés, le quartette était loin du thème de la soirée. Mais il n'empêche que dans leur style musical, ils ont quelque chose en plus : les parties mélodiques sont assez intéressantes, notamment avec des chœurs qui reviennent souvent, et une voix braillée qui n'est pas sans rappeler celle de Branson Hollis (oui, j'ose). Ce n'était pas leur soir, mais ils ont essayé de donner tout ce qu'ils avaient, surtout que quelques kids étaient présents pour les soutenir et mosher un peu aux rythmes de leurs breakdowns. Et ça a marché, c'était plutôt efficace, et ça leur a permis de s'échauffer avant leur passage au Groezrock dans quelques jours.

The Brutal Deceiver

À la surprise des spectateurs, le groupe de hardcore/death metal est passé avant The Prestige. Le groupe le plus attendu de la soirée, connu pour être celui des frères Sauvé, a délivré un set dément et ultra communicatif, à la hauteur de la violence crue et du chaos qui règne sur leur nouvel album "Go Die, One By One", qu'ils ont défendu ce soir. Des caractéristiques que se sont partagés les spectateurs et le groupe ce soir. Dès les premières notes de "Dismenber Me", premier morceau joué ce soir-là, le public a commencé à se réveiller, puis à sombrer dans un déchaînement de pogos et autres moshs lorsque est arrivé le titre "We Are Legion". Personne n'est resté insensible à leur alchimie musicale violente et lourde qui devient encore plus apocalyptique sur scène. Le Klub est ainsi devenu un défouloir, les pieds de micro voltigeaient, le chanteur est venu hurler dans le public et castagner avec lui. Un public qui s'est ainsi relativement bien chauffé, se préparant aux assauts déstructurés de The Prestige.

The Prestige

Le groupe est arrivé dans une ambiance plus calme, et une salle un chouia plus vide. Dommage, car la prestation du groupe était tout aussi percutante et intense que la précédente. Même si les rythmes sont plus compliqués, le chaos et la rage restent de mise, en y ajoutant les quelques pauses et les montées crescendo qui caractérisent la musique "hardcore'n'roll" du groupe. Nous aurons eu la chance d'entendre ce soir-là trois morceaux issus du prochain album. Les deux premiers m'ont paru plus violents et dissonants encore que ceux de l'album "Black Mouths", et le troisième est plutôt typé post-hardcore, avec une introduction tranquille puis une montée d'adrénaline efficace et percutante. Une belle mise en bouche ! Le show commencera réellement au niveau bagarre sur le duo "The Never Ending End" et "Backward", ou les parisiens ont été rejoint sur scène par les frères Sauvé histoire de rajouter encore un peu plus de piment à cette prestation déjà explosive. On croit tout d'abord à une première fin avec le titre touchant et bluesy "Hooks & Lips", un morceau Thricien qui prend aux tripes aussi bien en live que sur CD. Mais sous les supplications du public, le groupe a décidé de jouer un ultime morceau, l'excellent "Burn Down Vegas", qui aura fait se déchaîner le public à la demande d'Alex (chant), aux risques et périls du matériel. On notera à la fin du concert l'explosion de joie assez drôle et touchante des deux principaux groupes de cette affiche, heureux du succès de cette tournée et sûrement du live de ce soir, qui aura donné le sourire à tout le monde, même si les blessures de guerre étaient redoutables au lendemain de cette soirée mémorable.

Au final, ce fût une soirée vraiment agréable, remplie de bonne humeur, de sourires, de partage, mais aussi un gros défouloir qui a fait du bien à tout le monde, sauf aux cervicales. La scène française comme on l'aime ! Tous les groupes nous ont délivré une belle prestation, même pour Alaska qui étaient un peu à part. Bravo et merci à tous !

PS : Merci à Alex de The Prestige et Pierrick de The Brutal Deceiver pour les quelques mots échangés sur leurs albums, leurs prestations, et divers autres sujets.

Guillaume D.

jeudi 18 avril 2013

Bien À Toi : un nouvel EP pour Mai


Le groupe de post-rock/math-rock français Bien À Toi a annoncé la sortie d'un second EP, nommé "La Faiblesse". Il sera composé de trois titres, et sortira le 1er Mai. Le teaser de cet EP est visible par ici !


mercredi 17 avril 2013

Sed Non Satiata : nouveau morceau en ligne, "San Andrea"


Le très apprécié (et à juste titre) groupe de screamo français Sed Non Satiata vient d'annoncer que son album "Mappō" sortira en Juin, sans donner de date précise. Le groupe a également posté un extrait de celui-ci, un titre nommé "San Andrea". C'est toujours chanté en français, c'est dans la lignée du S/T sorti en 2009, et c'est juste beau. C'est à écouter juste ici.

The Elijah : le clip du titre "I Loved" en ligne


Le groupe de post-hardcore plus ou moins symphonique anglais The Elijah vient de publier sur YouTube le clip de son superbe titre "I Loved". C'est visible juste au-dessus !

mardi 16 avril 2013

Concert : Admiral's Arms + The Prestige + Branson Hollis + Bufford Tannen @ Paris, Le Divan Du Monde, 02/06/2013


C'est avec des frissons et de l'amour plein les yeux que le dictionnaire de l'emo vous annonce son partenariat sur une date épique à venir ! En effet, I-Scream Asso proposera ce soir une programmation réunissant Admiral's Arms (leur concert d'adieu et même temps leur "release show" !), The Prestige, Branson Hollis (qui présenteront sûrement leur nouvel album), et Bufford Tannen ! Autant dire que ça sent la bagarre et les Kleenexs ! Ça se passera donc le Dimanche 2 Juin à Paris, au Divan du Monde. Toutes les infos pour ce concert sont disponibles sur l'event Facebook !

Rumour Mill : le premier album en streaming pour quelques heures


Le groupe de hardcore punk anglais Rumour Mill, qui compte dans ses rangs l'ex-chanteur de Your Demise (ce qui correspond à la période cool de ces derniers), vient de poster en streaming sur Bandcamp pour quelques heures son premier album Thunder + Enlightening, qui sortira le 13 Mai prochain. Sur cet album, les anglais nous proposent un hardcore punk sombre, dément, explosif et borderline. C'est une de mes plus grosses branlées HxC de cette année. Ecoutez-le vite, à Minuit il sera trop tard !

Guillaume.

samedi 13 avril 2013

Support your local blog : Antonia E.


Petit coup de coeur dans l'univers des blogs ce soir ! Antonia E., jeune passionnée de photographie et de musique (et liant souvent les deux), tient un blog montrant ses différents dessins (à l'image de celui présenté ci-dessus), qu'elle crée en écoutant un groupe en particulier. Du post-punk au rock'n'roll en passant par le hardcore, tout y est ! J'aime beaucoup ses illustrations, ainsi que son boulot photographique. J'aime beaucoup son idée de laisser exploser son imagination en fonction de ce que lui fait ressentir le morceau qu'elle écoute, ou de ce qu'elle ressent sur le moment. Tout simplement parce qu'elle le mérite, je tenais à vous partager son blog, qui contient également des liens vers ses deux pages liées à la photographie, nommées Live For The Show et Antonia E. Photographie. C'est par ici que ça se passe !

Guillaume.

Anatomy Of The Bear : l'album sortira bien !



Je vous avais annoncé il y a quelques jours que Ed Gibbs allait arrêter la musique. Même si il arrête l'aventure Devil Sold His Soul, la sortie de l'album Set Sail For Alysu de son side-project post-rock Anatomy Of The Bear est bien maintenue. En revanche, pas plus d'informations sur ce que deviendra le groupe ensuite. On l'apprend via un statut Facebook et un commentaire qui fait suite à quelques réponses. OUF !!

jeudi 11 avril 2013

Découverte : Maumelle (indie emo, screamo, spoken word)


Je suis bien content de ma découverte du soir. Voilà pour vous Maumelle. Derrière ce nom un peu étrange se cachent 4 dudes venus de Lancaster, Ohio. Le quartette nous délivre un indie emo serein, relaxant, flirtant par moments avec le math-rock, croisé à un chant entre screamo virulent, déchirant et spoken words touchants. Il est fort à parier que si vous aimez Tiny Moving Parts, vous aimerez sans aucun souci ce groupe et leur première sortie, un EP nommé "1997" sorti l'année dernière. Cet EP est en écoute/téléchargement à prix libre sur leur page Bandcamp. Bonne découverte à toutes et à tous !

Guillaume.

mercredi 10 avril 2013

deafheaven : une date de sortie pour l'album


Une date de sortie a donc été annoncée pour le prochain album de deafheaven. Toutes les infos nécessaires sont résumées en une seule image ! :



Jimmy Eat World : nouveau titre posté en streaming, "I Will Steal You Back"


Une très belle nouvelle ! Un nouveau titre du cultissime groupe Jimmy Eat World, nommé "I Will Steal You Back", vient d'être posté en streaming sur leur site officiel. Il sera présent sur le nouvel album du groupe, nommé Damage, qui sortira le 11 Juin prochain. C'est à écouter par ici !

Branson Hollis : Une date pour l'album !


Le premier album de Branson Hollis, "The Unexpected Way Of Things", sortira le 20 Mai. Les pré-commandes seront lancées le 1er Mai. Soyez au rendez-vous !

lundi 8 avril 2013

Chronique : My Only Scenery - We Are



Être fan de My Only Scenery et en faire une chronique constructive, c'est compliqué, m'voyez. Mais essayons quand-même. Ah, ce doux nom qui résonne à mes oreilles, aussi joliment que ceux de leurs influences d'hier et d'aujourd'hui (Thursday, Envy, La Dispute...)... Avec Tang, Last Tango Theatre et plus pour longtemps Branson Hollis, ils représentent en quelque sorte une élite "under rated" de la relève post-hardcore française. Ils m'avaient déjà surpris avec le formidable EP Until We Breathe proposant un post-hardcore aussi percutant et déchirant qu'ambiant, mêlé à des influences plus metal et chaotiques (Norma Jean entre autres). Les voilà aujourd'hui avec leur premier album, nommé We Are. J'attendais particulièrement celui-ci, et comme avec l'EP j'ai pris une belle claque. Ne vous attendez pas à entendre un album post-blabla de plus les ami(e)s, car ici on va beaucoup plus loin.

Le premier morceau, "The Second Breath", m'a tout de suite plu. Avec ces airs rock'n'roll, ces envolées post-HxC, ces pauses tranquilles, ce chant scandé borderline parfois doucement sussuré, je me suis directement cru sur le fameux Somewhere At The Bottom Of The Sea Between Vega And Altair de La Dispute, qui est juste l'un de mes disques préférés tout style de musique confondus. On retrouve ces caractéristiques sur l'ensemble de l'album, mais avec un gros bonus, et la ou le tout commence à se différencier : Le chant clair. Ce chant métronomique, quelque part entre Geoff Rickly (Thursday) et l'excellent Rody Walker (Protest The Hero), qui se pose sur les plages plus douces de la musique du groupe. Les talents vocaux de Yoan s'expriment clairement sur "Pagan's Horizon", qui en lui-même rassemble la plupart des influences du combo. Progressif, post-hardcore, emo, metal... Tout y est ! Yoan excelle aussi au scream. Un cri surpuissant, hanté, qui pourrait donner le cafard au plus dur des métalleux, un des meilleurs de la scène française à ce jour. Le groupe nous emmène aussi dans des contrées chaotiques (et stoner ?) avec le morceau "Lords Of The Cold War", ou le groupe laisse exploser une rage crue, et suit par la même occasion une lointaine tradition du post-HxC hexagonal en y invitant des potes, en la personne des chanteurs de Tess et Smash Hit Combo, deux univers très différent de My Only Scenery certes, mais deux cris puissants qui incarnent bien la démence et la lourdeur qu'inspire ce morceau écrasant et destructeur. Sur le titre "Bee", on retrouve toute la personnalité musicale des messains sous son plus beau jour : Atmosphères enivrantes, changements de rythmes fréquents, progressions, explosions, chaos... Une vraie démonstration de forçe. Le groupe sait aussi nous faire rêver sur le titre instrumental "The Perfect Crime". Tout au long de ces 10 titres, j'ai personnellement retrouvé tout ce que j'aime dans le post-hardcore, le tout joué avec passion et précision. On y ressent une perpétuelle tension, dans la continuité de l'EP, avec ces guitares aussi torturées que progressives ou rock'n'rollesques, ces rythmes changeants, ce chant frissonnant et chargé en émotions. Que demander de plus ?

Conclusion : Je m'attendais à retrouver une certaine qualité à l'écoute de cet album, mais pas à un tel niveau de réussite. Il se veut varié, touchant, et surtout unique en son genre. On y reste pas figé sur une idée précise du post-hardcore, et ça manquait terriblement sur cette scène depuis un certain temps, la ou tout commençait à se répéter inlassablement. On navigue entre les époques et les influences. Les voix sont tout simplement bluffantes, se mariant parfaitement avec les montées d'adrénaline, les explosions (ce passage épique lancé par un "I just want to explode" sur "Glass Girl Skeleton" m'a collé des frissons comme rarement j'en ai eu) et les parties plus douces. On sent que les mecs ont passé beaucoup de temps à travailler ce We Are, tant l'efficacité, la cohérence et la recherche musicale y est. Plus haut, je parlais du 1er album de La Dispute. Eh bien figurez-vous que j'ai trouvé cet album au même niveau. "We Are" est au moins au même niveau que "Until We Breathe" qui n'avait particulièrement touché. Un grand bravo et un grand merci. J'ai juste envie de jouer mon râleur pour une chose, MAIS PAS DES MOINDRES : LES MECS, SÉRIEUX, METTEZ-NOUS LES LYRICS SUR LE BOOKLET DE LA VERSION CD, NON MAIS ! Aaah, je me sens mieux.

Tracklist :

01. The Second Breath
02. Pagan's Horizon
03. We Are The Walkers
04. Glass Girl Skeleton
05. The Perfect Crime
06. Bee
07. Birds And Crosses
08. Brothers In Harm
09. Lords Of The Cold Wars
10. Cabin Fever

We Are est disponible à la FNAC et sur la plupart des plates-formes de téléchargement (Believe Digital, iTunes, Amazon, Deezer...).

dimanche 7 avril 2013

Devil Sold His Soul : Ed Gibbs quitte le groupe, détails et explications



Rien n'a encore été annoncé, mais c'est définitif : Ed Gibbs (chant) quitte Devil Sold His Soul. J'ai mené ma petite enquête après avoir appris la nouvelle de l'absence de ce dernier par un spectateur présent sur la deuxième date de la tournée française. Déduction faite par constatation visuelle, son remplaçant est Paul Green, chanteur dans le groupe de mathcore/metalcore The Arusha Accord (un bon Architects-like, en quelque sorte).

Je ne saurais pas vous expliquer avec précision la raison de l'absence d'informations de la part du groupe. Peut-être attendent-ils d'être rentrés pour faire une belle annonce en bonne et due forme, photos promo avec le petit nouveau à l'appui ? Il me semble en tout cas que ce soit la théorie la plus probable. Mais un petit mot d'excuses sur les réseaux sociaux et pendant leurs concerts aurait tout de même été la bienvenue, rien que par respect pour les auditeurs. Tatillon que je suis, oooh mais !

Le nouveau chanteur prend bien la relève niveau "scream", mais au chant clair, il a encore du travail. Il faut reconnaître que Paul n'a que quelques jours d'activité avec le groupe à l'heure ou j'écris ce texte, et que le stress et l'intimidation sont évidents pour lui : L'accueil des fans, devoir assumer cette relève brutale... Dur à assumer. Pour l'avoir vu en live hier à Paris (Samedi 06 Avril 2013, au cas ou quelqu'un déterre ce post dans le futur), je confirme que malgré des ratés sur le premier morceau joué, il s'est bien rattrapé par la suite, essayant de sonner le plus juste possible. Je crois en lui, mais il est vrai que cela sera très dur pour Devil Sold His Soul de refaire surface sans Ed, qui jouait beaucoup dans l'identité du groupe.

Guillaume.

Gatherer : nouveau titre en streaming, "And Now Everyone Sings The Blues"


Le groupe de hardcore mélodique/post-hardcore Gatherer vient de poster en ligne le morceau "And Now Everyone Sings The Blues", qui fera partie de l'album Caught Between A Rock And A Sad Place, prévu pour le 18 Juin prochain. Le titre est en écoute juste ici !

jeudi 4 avril 2013

Get Involved! : le clip de "Serenity Now" en ligne


Le tout jeune supergroupe Get Involved!, réunissant des membres de Thursday, Glassjaw, From Autumn To Ashes, Judge et Death In The Park viennent d'enregistrer une demo, nommée "Serenity Now". Un clip a été tourné pour l'occasion pour celle-ci, et posté sur AlternativePress. Il est visible ici. A la rédaction du dico, on attendait de pied ferme d'entendre ce que ce groupe allait donner, et nous sommes loin d'être déçus !

mercredi 3 avril 2013

Koji : nouveau titre en streaming, "In The Line"


Un nouveau morceau de Koji vient d'être posté en streaming. Nommé "In The Line", il figurera sur le prochain album du chanteur/guitariste, "Crooked In My Mind", prévu pour le 30 Avril. C'est à écouter juste ici !

Jimmy Eat World : Des infos sur le prochain album


Le groupe culte de l'emo Jimmy Eat World a dévoilé le nom, l'artwork, la tracklist et la date de sortie de son prochain album ! Alors, résumons : Ça s'appellera "Damage", ça sort le 11 Juin, et la tracklist et l'artwork sont visibles ci-dessous !


1. Appreciation
2. Damage
3. Lean
4. Book of Love
5. I Will Steal You Back
6. Please Say No
7. How’d You Have Me
8. No, Never
9. Byebyelove
10. You Were Good

Lifeless Hope. : L'EP "From Innocence To Obsession" en streaming


Les français de Lifeless Hope. viennent de publier leur 1er EP en streaming intégral sur leur page Bandcamp. Ce remarquable effort, nommé "From Innocence To Obsession", s'inscrit dans la lignée de collègues nationaux tels que Another Five Minutes : entre un screamo furieux, du hardcore mélodique et des envolées post-rock majestueuses. Un gros coup de coeur personnel ce soir, rempli de passion, d'émotion et de rage. Bonne écoute à tous, et surtout bon voyage !

Guillaume.

lundi 1 avril 2013

Modern Life Is War : le retour !


Modern Life Is War vient d'annoncer son retour ! En effet, le groupe a posté un statut Facebook expliquant leur retour. Le site Punknews explique plus précisément ce retour, et ce qui attend le groupe pour l'avenir. On y apprend notamment que le groupe va enregistrer un nouvel album en Mai, et que celui sortira en Septembre via Deathwish Inc. L'article est à lire juste ici !