Messieurs dames, voilà un groupe qui risque de vite devenir mes chouchous de la scène parisienne. Man Is Not A Bird, un tout jeune groupe officiant dans un mélange entre le math-rock et le post-rock, vient de nous offrir son tout premier périple, sous forme d'un EP 4 titres, en cette belle fin d'année. Etant un bon client de tout ce qui touche au mélange de ces deux genres musicaux, et ayant eu de bons échos sur ces petits gars, il ne m'en fallait pas plus pour me pencher sur cet EP, nommé Restlessness. Tout d'abord, avant de parler des morceaux, notons l'excellent travail de Julian, le guitariste du groupe pour le très beau et très dépaysant artwork, un écho certain au contenu du disque. Maintenant, passons au principal !
Les 4 fragments qui composent Restlessness ont vraiment tout pour plaire, j'ai d'emblée été séduit. Ça commence par "Desire To Escape Problems". Planant et aérien, comme tout bon morceau de post-rock qui se respecte, mais avec un côté enjoué et sautillant supplémentaire, qui donne toute leur personnalité à leur son. Ambiance : Imaginez-vous marcher dans une plaine en regardant le paysage ensoleillé, fermer les yeux, puis s'amuser à faire des petits bonds en avançant, comme un petit gamin... Et surtout, ne vous arrêtez pas, car "Bringer On Rain And Seed" continue sur la même lancée, sur ce contraste vraiment superbement dosé entre douceur et rugosité.
Et... Oh ben merde alors, ça se couvre d'un coup ! C'est normal, ça continue avec le plus sombre et nerveux "Triumph Of Light Over Darkness", une piste qui pourrait presque sonner comme un morceau de screamo sans chant, mais qui reste tout aussi onirique et atmosphérique. Pour le coup, c'est la piste la plus courte et la plus directe, et ça ne m'étonne pas ! Et enfin, après cet orage musical, le disque reprend des couleurs, et s'achève avec "Guardian Of The Trees", un dernier morceau de fraîcheur, de surprise, de bonheur. Ce petit moment fifou à partir de 01:45, il me fait bouger la tête comme un débile, une tête qui s'envole à partir de 02:22, ou le morceau entre à son apogée, avec les plus beaux riffs de ce disque, atmosphériques au possible... Oh mais tiens, c'est des piaillements d'oiseaux que j'entends à la toute fin de la chanson ? Serait-ce en fait... Des oiseaux qui jouent dans ce groupe ? CES HOMMES SERAIENT DONC ALORS DES OISEAUX ? MENSONGE, CONSPIRATION, MAN IS REALLY A BIRD!!!!!
Et... Oh ben merde alors, ça se couvre d'un coup ! C'est normal, ça continue avec le plus sombre et nerveux "Triumph Of Light Over Darkness", une piste qui pourrait presque sonner comme un morceau de screamo sans chant, mais qui reste tout aussi onirique et atmosphérique. Pour le coup, c'est la piste la plus courte et la plus directe, et ça ne m'étonne pas ! Et enfin, après cet orage musical, le disque reprend des couleurs, et s'achève avec "Guardian Of The Trees", un dernier morceau de fraîcheur, de surprise, de bonheur. Ce petit moment fifou à partir de 01:45, il me fait bouger la tête comme un débile, une tête qui s'envole à partir de 02:22, ou le morceau entre à son apogée, avec les plus beaux riffs de ce disque, atmosphériques au possible... Oh mais tiens, c'est des piaillements d'oiseaux que j'entends à la toute fin de la chanson ? Serait-ce en fait... Des oiseaux qui jouent dans ce groupe ? CES HOMMES SERAIENT DONC ALORS DES OISEAUX ? MENSONGE, CONSPIRATION, MAN IS REALLY A BIRD!!!!!
Bon, oublions cet écart quelque peu flippant de ma part, c'est un très beau voyage que nous offrent les Man Is Not A Bird avec cet EP, ou ils semblent nous tendre chaleureusement la main pour nous emmener dans leur univers, dans ces 4 petits GRANDS bouts d'évasion. C'est joué avec classe, avec passion. Et en live, c'est encore plus beau à vivre, encore plus entraînant, surtout quand tu sais que les gars ont une patate absolue en les jouant, ça fait autant chaud au cœur que quand ces 4 tracks te cajolent l'oreille dans ton casque, dans ton RER matinal. Je suis bien impatient d'entendre de nouveaux titres de la part de ce groupe très prometteur. L'homme n'est pas un oiseau certes, mais grâce à ces quatre gars, nous le sommes intérieurement, on se sent libre et léger...
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire