L'excellent groupe parisien de post-rock/math-rock sombre Bien A Toi vient de publier le clip du titre "Diriger, Séduire, Convaincre", tiré de l'EP du même nom que j'avais chroniqué avec un certain plaisir. C'est à voir juste en-dessous.
jeudi 28 mars 2013
mercredi 27 mars 2013
Chronique : No Omega - Shame
L'opus s'ouvre avec "Earth Stand Still", qui commence sur des faux airs de hardcore mélodique, avec cette voix en retrait et des accords tranquille mais mélancoliques. Le tout finira par exploser, laissant entrevoir ce qui nous attend par la suite. "Vacants" nous emmène ensuite dans le vif du sujet, commençant sur des notes lourdes et dissonantes. On ressent assez vite les influences sludge du groupe. Instrumentalement, ça m'a fait penser à du Devil Sold His Soul. Le morceau avance ensuite dans un schéma instrumental plus typé hardcore. Un hardcore noir, oppressant, devenant de plus en plus chaotique au fur et à mesure que le morceau avance, mais ceci dit toujours plein de lourdeur. Une bonne entrée en matière pour passer au titre suivant, "Sleeping In", laissant exploser un hardcore plus mélodique et des blast beats écrasants. On passe ensuite à "Below", qui revient un peu sur le même terrain que le second morceau, à savoir des atmosphères lourdes planant sur un hardcore screamoïsant à fleur de peau, et un final blackisant ne manquant pas d'achever l'auditeur. Ce côté BM se retrouve dès les premières secondes du morceau suivant, "Woodlands Pt.1". Cela ajoute à la puissance de la décharge émotionnelle fulgurante que propose les suédois. Ce morceau m'a particulièrement touché, car entre deux blasts furieux, on a le droit à une déclamation hurlée frissonnante, ou les guitares se taisent doucement, nous laissant en tête à tête avec Andrez, nous hurlant sa rage d'une voix infaillible, impressionnante de force. Le morceau suivant, "Utopianist", me fait méchamment penser à "Cages" de Birds In Row, dans cette interprétation d'un hardcore rapide et incisif entrecoupé de passages plus mélodiques proches d'un Modern Life Is War saupoudrés de cris plus rauques et grave inspirés du crust. Le morceau se meurt dans une ambiance reposante, une petite accalmie qui sera brutalement interrompu par l'explosif titre "Dirt Hands". Un brûlot hardcore oppressant et lourd sans pitié, me faisant penser à un obscur groupe anglais de screamo/emoviolence que j'apprécie particulèrement, nommé Battle Of Wolf 359. Une influence que je ressens finalement assez souvent sur l'album. "Enigma" continue sur cette lancée explosive et agressive, en se posant de plus en plus. C'est court et intense. Le morceau suivant, V (Control), se veut beaucoup plus progressif. Il démarre sur un sample et une instru typée post-hardcore, et s'arrête. Avant que le morceau n'explose dans un blast beat furieux et des cris éthérés, ce cri qui ne perd jamais en puissance, toujours aussi éthéré, désabusé. Le morceau se meurt doucement, sur quelques douces notes de guitares. "A Man Reprieved" continue sur cette lancée "progressive", il ne nous assène pas tout de suite son assaut hardcore, il prend le temps de nous relaxer quelques secondes avant. Mais lorsque le morceau démarre vraiment, plus de pitié. Ce morceau oscille entre le hardcore cathartique du groupe et un côté sludge/post-metal clairement présent. Je pense notamment à ce passage downtempo qui achèvera sûrement le public en live sous les pogos. Nous voilà ensuite avec "Woodlands Pt.2". C'est toujours aussi percutant que "Woodlands Pt.1", mais il se veut plus ambiant sur la seconde moitié du morceau, laissant une place plus importante à la voix. L'album se termine sur le titre éponyme "Shame", une nouvelle cavalcade hardcore avançant vers un final chaotique et écrasant. Un final brutal et efficace pour clore un album explosif et chargé en émotions.
Conclusion : ce Shame est un véritable catharsis, ou les suédois se lâchent complètement, évitant de trop user du sludge, en l'utilisant avec parcimonie entre deux explosions hardcore. Il plairait à bien des fans de cette mouvance hardcore émotionnelle nouvelle, finalement assez éloignée techniquement parlant du screamo, mais qui s'en rapproche dans l'intention, dans cette manière de faire resurgir du plus profond de nous des émotions intenses, et de la ressentir sur chaque parcelle de la musique du groupe. A écouter absolument.
1. Earth Stands Still
2. Vacants
3. Sleeping in
4. Below
5. Woodlands Pt.1
6. Utopianist
7. Dirt Hands
8. Enigma
9. V (Control)
10. A Man Reprieved
11. Woodlands Pt.2
12. Shame
L'album est disponible en libre-téléchargement (ou bien pour 4€ ou plus) sur leur page Bandcamp, ou bien en physique (CD, vinyle) ici.
mercredi 20 mars 2013
Wolves At Bay : Un nouvel EP et un morceau en streaming
Une nouvelle chanson de Wolves At Bay (emo/indie gras et rauque à la Title Fight version "Floral Green") est disponible en streaming sur PropertyOfZack. Ce morceau, nommé "Still Afraid", apparaîtra sur le prochain EP du groupe, nommé I Was The Devil Once. Produit, mixé et masterisé par Nick Bellmore (Make Do And Mend, Hatebreed), il sortira le 16 Avril via Animal Style Records.
Branson Hollis : le clip de "Maunder's Tale" en ligne
Les français de Branson Hollis viennent de poster en ligne le clip de "Maunder's Tale", un titre issu de leur premier album "The Unexpected Way Of Things" à venir pour bientôt. Cory Brandan, chanteur de Norma Jean, y aparaît en featuring. J'oublie toute objectivité pour vous dire ceci : Tout est absolument parfait. C'est à visionner/écouter juste ici !
mardi 19 mars 2013
Title Fight/Touché Amoré : Un split en commun
La rumeur lancée par Amazon il y a quelques temps est donc vraie. Deathwish Inc. vient de poster un lien Soundcloud permettant d'écouter 30 secondes de chaque morceau présent sur ce split. Touché Amoré y reprend "Crescent-Shaped Depression" de Title Fight, et ces derniers y reprendront "Face Ghost" de Touché Amoré. Pas plus de détails pour le moment. A la micro-rédaction du dictionnaire de l'emo, on a hâte d'entendre ce split !
Disembarked : "I Do Nothing But Regret the Fact That I Left" en streaming
Le nouvel EP des suédois de Disembarked, nommé "I Do Nothing But Regret The Fact That I Left", a été posté en streaming chez Punktastic. Un EP court, mais diablement intense. C'est à écouter ici !
jeudi 14 mars 2013
Coups de coeur du moment
Bonjour à tous !
J'ai eu pas mal de coups de cœur depuis quelques semaines dans ma playlist. Que ce soit sur CD ou en live, j'ai pris mon pied ! À commencer par le tout jeune groupe Anna Sage. Venu de Paris, le groupe officie dans un registre hardcore complexe et chaotique, flirtant avec le mathcore. Des compos sont disponibles sur leur page Facebook. Je les ai vu il y a quelques jours en live. Et Dieu que ça envoie! Leur chanteur fait preuve d'un certain charisme, et se retrouve en live complètement hanté par ses textes, se rapprochant de ses influences que sont entre autres Josh Scogin, et Jonathan Davis dans la démarche émotionnelle. Il est de plus aidé par une section rythmique en béton armé et des guitares hurlantes, chaotiques, écrasantes. Si vous aimez The Chariot, vous adorerez Anna Sage ! J'ai particulièrement hâte que le groupe sorte quelques titres sur CD... Ensuite, j'ai effectué un gros retour en force sur le shoegaze et le post-punk. J'ai découvert Slowdive, Be Forest, Apollo 18 (parce qu'en Corée il n'y a pas que de la K-Pop), Varsovie (un énorme coup de coeur de chez nous), Chapterhouse... Autant de groupes plus ou moins connus que je vous conseille vivement ! Passons maintenant à l'emo avec The Little Explorer. Ce groupe anglais est l'ancêtre des excellents Crash Of Rhinos, et officie dans un mélange entre math-rock, emo et post-hardcore touchant et puissant. Un album qui aura mis du temps à se concevoir (6 ans !), mais qui recèle de belles perles. On retrouve par ailleurs l'élan de folie de technicité qui fait la force de Crash Of Rhinos. À écouter d'urgence ! Du côté de la France, pas d'emo à proprement parler mais un projet solo folk-punk. Celui de Bart (chanteur de Birds In Row), nommé This Is Me. Un seul EP est sorti jusque là, mais quel EP! Un concentré d'émotions, et un côté bluesy envoûtant. Ce type à juste une voix parfaite ! Hum huuummm, reprenons nos esprits ! Le parpaing de la semaine revient à Enslave, un groupe japonais officiant dans un mélange entre crust, hardcore punk, black metal et screamo. C'est ultra direct, lourd, rapide et agressif, distillant par moment de belles mélodies et des passages emo scandés sur un rythme effréné. Le chanteur hurle comme un rat à qui on aurait serré les couilles dans un étau, mais ça c'est pour le côté true skramz ;) ! Ça passerait presque pour du chant black metal. En tout cas, l'album "Far East Hardcore Punk" est énorme, prouvant avec aisance que les japonais peuvent atomiser la scène hardcore. On va d'ailleurs rester dans les environs avec Risei. Enfin, presque. Car ce groupe est enfaite français, Bergerac RPZ. Mais ce tout jeune groupe est fortement influencé par la scène screamo japonaise (par le Japon tout court ?), et cela se ressent sur leur formidable EP éponyme sorti le 1er Mars. Quelque part entre Envy et Heaven In Her Arms, la musique du groupe se construit surtout autour du post-rock, dans l'esprit de la bande de Tetsuya-sama, sur laquelle vient se poser le chant hurlé gras et à fleur de peau, et des samples de discours assez criants de vérités, et même d'extraits audio de vidéos tournées lors du tsunami de 2011 ayant ravagé les côtes japonaises. On retrouve également de purs explosions screamo. J'ai juste un reproche à faire sur la production imparfaite laissant la voix trop en retrait, et l'accent qui me semble plus français qu'anglais. Dans un registre instrumental, Sannhet à sorti un album détonnant, "Known Flood", quelque part entre black metal, shoegaze et post-metal. C'est super sombre et très atmosphérique à la fois, j'ai beaucoup aimé ce voyage sinueux plein de contrastes. Nous avons aussi Climat, découverte d'un lecteur de très bon conseil niveau emo/math. C'est un petit groupe français officiant dans un post-rock tout beau, à la frontière du post-hardcore et du math-rock. Sur leur premier album nommé "S.ABRAN", le groupe installe une belle atmosphère envoûtante, flirtant même avec le brouillard shoegaze. Puissant mais pas larmoyant. J'aurais également découvert l'album "Ascension" du groupe Jesu, le projet post-metal/shoegaze de Justin K. Broadrick (ex-Napalm Death/Godflesh), et pour moi la B.O de moult crises de larmes depuis trois ans. J'avais totalement oublié la sortie de cet album, et bien mal m'en as pris. Cet album reprend la formule de l'obsédant et oppressant EP "Opiate Sun", c'est-à-dire ce mélange entre un chant doux et fragile que certains qualifient de "pop", et des déchirements sonores entre shoegaze, post, et drone metal. Je terminerais par un coup de cœur énorme qui m'aura fait gueuler dans le métro, j'ai nommé So Hideous My Love. Une découverte géniale signée Néhémie, et le chaînon manquant entre deafheaven, Beethoven (oui oui!) et Envy toutes périodes confondues. Rien à dire de plus si ce n'est de vous jeter sur l'EP ("trouver le nom") et de prendre votre raclée ! D'autres coups de coeur ? Mais oui, bien sûr ! Je pourrais vous parler des excellents Daria, un groupe d'Angers qui officie dans une power-pop influencé par le post-hardcore des années 90, approuvés par Ian McKaye en personne ! Leurs trois albums sont de petites perles de rock saccadé, sensible, brut de décoffrage et sincère, vivement recommandé ! Je ne manquerais pas de vous parler d'une découverte hip-hop assez surprenante me connaissant : Lucio Bukowski. Le bonhomme français nous délivre un rap sombre, poétique, saupoudré de quelques instrus parfois obscures et électroniques, parfois old-school, parfois acoustiques (et magnifiques). Son album "Saletés Poétiques" m'a touché dès la première écoute. Un beau coup de coeur, moi qui suit pourtant très dur en rap. Il y également mon gros, très gros coup de coeur hardcore du moment de chez Throatruiner Records, j'ai nommé No Omega ! Ce groupe m'a littéralement bluffé avec leur second album, nommé "Shame". Un véritable exutoire, oscillant entre un hardcore chaotique, vindicatif et agressif, se mêlant à un screamo écorché et massif, flirtant aussi avec le sludge et le black metal. J'y retrouve du Birds In Row, par moment. Un déluge auditif qui défonce les barrières stylistiques du hardcore, pour en faire un simple catharsis, un chaos sonore qui arrache autant le coeur que les oreilles. Une formidable confirmation.
Beaucoup de belles découvertes durant ces dernières semaines, et je dois sûrement en oublier ! Et le plus beau, c'est qu'il y en a pour tous les goûts ! J'espère que chacun d'entre vous trouvera son bonheur dans ma playlist ! :)
Guillaume.
Chronique : Old Gray - An Autobiography
Après deux magnifiques EP ainsi que plusieurs splits avec des groupes tel que Modern Baseball, Girl Scouts ou The Hundred Acre Woods, voilà que Cameron, Raphael et Charlie du groupe d'emo/indie Old Gray viennent de nous sortir un album nommé "An Autobiographie" et ce que je peux dire directement après l'avoir écouté, c'est que le groupe nous offre certainement un des meilleurs albums de l'année !
Old Gray est un des rares groupes à me transmettre autant d'émotions, autant de frissons, nos 3 gars mettent toute leur âme dans leur musique, chaque membre joue d'un instrument et chante, passant du chant parlé à du chant clair puis du scream et tout cela avec cohérence, toujours avec un élan de sincérité touchant. L'album suit le même chemin que les deux EP, mais avec pas mal de nouveautés (la présence de 2 nouvelles voix faisant plus partie des chœurs, ainsi que l'apport d'un violon) et une émotion toujours plus présente et toujours plus grande. Tout commence par le titre "Wolves", qui débute tout en douceur avec cette douce et belle mélodie à la guitare pour être ensuite accompagné des voix de nos 3 gars avec une autre personne chantant en chœur jusqu'à l'explosion des instruments et du cri de Cameron tout simplement magnifique, puis le ton redescend avec l'arrivée du violon et ensuite repart beaucoup plus rapidement avec toujours Cameron au cri. Arrive de nouveau les chœurs afin de terminer le morceau tout en douceur, certainement un des titres les plus beaux de l'album et que je placerais à côté de "Resonance" en terme d'émotions délivrées. Ensuite, le morceau suivant "Coventry", plus sombre, vous fera certainement penser à La Dispute que ça soit au niveau du son ou encore du chant rappé de Cameron nous rappelant ce qu'aurais donné le chant de Jordan si il aurait décidé d'exploser de rage. Passons maintenant à "The Artist", titre plus rapide et plus nerveux, Cameron et Raphael s'en donne à cœur joie dans leurs cris, ça part dans tout les sens, certainement le morceau qui me donnera envie de me secouer pendant un live, un titre dans la veine d'un Tiny Moving Parts. C'est au tour de Charlie de nous faire entendre son plus beau spoken word dans "Show Me How You Self Destruct" avec une douce et mélancolique mélodie joué par une guitare et un violon. Mais pas le temps de se reposer car "The Graduate" arrive telle une tornade, une envolée instrumentale, Raphael met toutes ses tripes avec Cameron qui le rejoint vite. Passons au titre "Emily's First Communion", avec en guest Becca du groupe Cerce. Pour ceux qui ne connaissent pas Cerce, Becca la chanteuse du groupe à un cri plutôt perçant lorsque elle se donne à fond. On adhère ou pas, pour ma part j'adhère, et l'entendre dans un feat avec Old Gray ne pouvais que me réjouir, et je dois dire que je ne suis pas déçu, Becca et Cameron nous donne un beau duo au chant clair au début du morceau pour ensuite laisser place au cri de Raphael alternant avec celui de Becca jusqu'à ce que tout le monde se met à crier à l'unisson, un vrai bonheur ! On passe maintenant à l'avant-dernier titre de cette belle galette, "I Still Think About Who I Was Last Summer" ou le titre qui me donne le plus de frissons tellement ce titre est à mes yeux de toute beauté et remplie d'émotions au même titre que "Wolves" : un démarrage tout en douceur avec le chant de Cameron jusqu'à laisser place à son cri qui donnera des frissons à plus d'une personne, l'émotion est à son comble, puis Charlie vient part la suite poser son magnifique spoken word, mélancolique à souhait. Il est temps de se dire au revoir avec le dernier titre nommé "My Life With You, My Life Without You", titre entièrement instrumental, planant et reposant, avec ce tempo montant crescendo, quoi de mieux pour terminer un album.
Conclusion : Je le dis tout de suite, ce qu'a fait Old Gray avec "An Autobiography", c'est un coup de maître, pour moi il sera difficile de faire mieux cette année? C'est le genre d'album qui ne vous laisse pas indifférent, qui restera dans votre mémoire tellement les émotions transmises par cet opus sont intenses. Vous les ressentirez aisément si vous êtes un temps soit peu sensible à ce genre de musique, "An Autobiography" arrive à briser votre carapace pour pénétrer dans votre cerveau et votre cœur et arrive à faire ressortir les choses que vous cachez au fond de vous, pour mieux les exorciser.
1. Wolves
2. Coventry
3. The Artist
4. Show Me How You Self Destruct
5. The Graduate
6. Emily's First Communion
7. I Still Think About Who I Was Last Summer
8. My Life With You, My Life Without You
"An Autobiograohy" est disponible en téléchargement à prix libre sur leur page Bandcamp. Il y est également disponible en pré-commande vinyle via Broken World Media et bientôt Dog Knight Productions.
Néhémie.
Néhémie.
mardi 12 mars 2013
Branson Holllis : tracklist et artwork de l'album
Le groupe de post-hardcore français Branson Hollis vient de publier l'artwork et la tracklist de leur premier album, pour l'instant sans date de sortie. Il sera nommé "The Unexpected Way Of Things". Je dois vous avouer que j'ai hâte de vous en proposer la chronique... Voici le tout ci-dessous !
01. Ten Thousand Oaks
02. Wolf Speaker
03. This Is A Slow Ride
04. Albina Press
05. The Nearer & Farther
06. The Good & Gone
07. Maunder's Tale
08. Singularity
09. T.Gondii
10. Funston Ave.
11. Stanislava
12. Zemlya Sannikova
lundi 11 mars 2013
Old Gray : l'album en streaming
Et voilà, le premier album de Old Gray, nommé "An Autobiography" a été posté en streaming sur leur page Bandcamp, et il ne laissera personne indifférent... Un des meilleurs albums emo que j'ai entendu depuis quelques années. Il sera disponible en Europe via Dog Knight Productions, et est d'ores et déjà disponible en pré-commande via Broken World Media (si les frais de port depuis les USA ne vous font pas peur). Bonne écoute !
jeudi 7 mars 2013
Chronique : Gazers - S/T EP
Jeune groupe parisien officiant dans un "blackened post-hardcore", les membres de Gazers ont sorti leur tout premier EP fin janvier. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce premier effort risque de faire parler de lui.
Tout d'abord, parlons de cet artwork tout de gris et de noir avec cette charmante maison en train de brûler, quoi de mieux pour nous mettre dans le bain, avant même d'avoir posé nos oreilles sur l'EP. Un artwork qui reflète assez bien la contenu de celui-ci. Le groupe nous invite donc dans son univers très sombre grâce à 4 titres remplis de noirceur avec ce son lourd, violent et gras ainsi que cette atmosphère crade et dérangeante. C'est certain, ils ne sont pas là pour nous remonter le moral ou nous faire planer. La voix puissante de Loïc m'a directement fait penser à celle du chanteur de l'excellent groupe Hierophant, officiant dans un blackened hardcore avec un tempo rapide. Mais Gazers, lui, préfère rester dans un tempo lent et lourd afin de mieux nous écraser et nous faire ressentir toute la haine et le désespoir bien comme il le faut .
Conclusion: Gazers arrive tel un énorme nuage noir recouvrant tout sur son passage en ne laissant qu'un tas de cendres autour de soi. Le groupe nous gratifie d'un excellent EP. "Lourd" et "puissant" sont certainement les deux mots qui représentent au mieux cette galette. Le groupe sortira un album fin 2013/début 2014, je l'attend de pied ferme, en espérant qu'il sera du même acabit ou meilleur que l'EP !
2. Lifewreck
3. Rotten To The Core
4. The Decline
L'EP est disponible en téléchargement à prix libre sur leur page Bandcamp.
Néhémie.
mardi 5 mars 2013
Chronique : The Earl Grey - We Are Young
Tout d'abord, présentation : The Earl Grey, avant d'être du thé, c'est le projet solo de monsieur Alexandre Ragon, et c'est un peu l'équivalent français de The Rocket Summer. Ce petit gars avait déjà officié il y a quelques temps dans diverses formations pop-punk et indie rock comme A Thousand Leaves, de quoi avoir un bagage solide pour développer son univers musical et ses talents de musicien. Sorti il y a déjà quelques mois, j'ai pris du retard à le chroniquer, et bien mal m'en as pris...
En effet, on retrouve sur cet album les ingrédients qui avaient fait mouche sur l'EP "In This Memory", avec encore plus de travail sur les ambiances et les voix. On retrouve toujours cette alchimie entre une power pop ascendant emo touchante (coucou Jimmy Eat World), des influences plus underground (indie, postmachin...), un pop-punk simple et catchy, et quelques petites incursions qui trahissent son penchant pour le hardcore avec les interventions de Paul et Bert du groupe Chunk! No, Captain Chunk! sur les passages hurlés du morceau "Stay Away" ou sur la très pop et entraînante "We Are Young" ici plutôt à prendre comme la bande de bons potes "jean michel mosh pit" qui viennent squatter la teuf et foutre le boxon dans la soirée. Toute cette mixture pourrait paraître indigeste sur le papier, mais en réalité ça passe vraiment bien. C'est raffiné, épuré, ensoleillé, c'est posé et dansant à la fois. C'est vraiment pas un album à écouter en mode "intellectuel du screamo", c'est un opus pour faire la fête, pour danser, pour chanter en sing-along entre potes avec une bière (une bouteille d'eau pour les "straight edge", va !) à la main, et se taper des petits délires mélancoliques. Chaque morceau à son petit truc qui maintient l'auditeur en haleine, également vachement aidé par la voix de Alex, une voix douce mais puissante, qui monte et descend à sa guise. L'album s'ouvre avec un superbe morceau, j'ai nommé "Heart Of Glass". Pour tout vous dire, je l'ai découvert en me réveillant le matin dans le bus, et ça a été aussi doux et onctueux que mon pain de mie au Nutella que je venais d'avaler. Il m'a rappelé Jimmy Eat World (encore eux), à leur période "Clarity". Un morceau touchant, tout en finesse, qui donne la patate avec ses chœurs et ses "Eeeeh ! Ooooh !" tout cons mais qui fonctionnent. L'enchaînement avec le frissonnant titre "Sixteen Years" est parfait, tant les deux morceaux forment un bloc évident, avec ce refrain épique, et ces chœurs qui décidément reviennent beaucoup sur cet album. Un de mes morceaux favoris de cet album. Le chant d'Alex y deviendrait presque des hurlements par moments, j'ai aimé cette charge émotionnelle. Sur cet album, on a également plein d'autres petites pépites power pop qui flirterait presque avec certaines dérivations de l'emo comme sur "I Wanna Escape" ou "I Just Wanna Stay", entre deux titres sombres et dansants comme "Changes", ou plus intimistes comme l'acoustique "Special". J'ai aussi été assez surpris par le titre "Came Back", en featuring avec Olivier Delattre et sa voix de crooner américain. Alex y chante d'une voix tranquille, caressant doucement l'instru, qu'on dirait presque rappée par moment. Les deux voix se mêlent bien, s'envolant toutes les deux sur la fin du morceau. En fait, j'en aurais énormément à dire sur cet opus, mais cela reviendrait à pondre un pavé césar assez chiant et redondant à lire. Alors je préfère vous donner un ordre d'idée de l'univers de cet album : Si vous aimez mes références citées, ainsi que Taking Back Sunday (oui oui, et emo-pop nourri à la scène post-hardcore originelle), vous devriez sans problème accrocher !
Conclusion : Pour résumer, je dirais que c'est vraiment un beau délire que s'est autorisé Alex dans ce premier album que j'avais attendu de pied ferme. C'est plein de soleil et d'émotions diverses et variés. J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec le passage hurlé de "Stay Away" qui dénature un morceau pourtant pop-punk pépère, et j'aurais aimé que les guitares soient un peu plus mises en avant (ça doit être parce que j'écoute trop de hardcore, tiens). Cependant, je me suis bien plu dans cet univers musical sans prise de tête aussi festif que planant. À écouter pendant que les beaux jours reviennent !
1. Heart Of Glass
2. Sixteen Years
3. We Are Young
4. Do Not
5. I Wanna Escape
6. Changes
7. Nobody Cares
8. Stay Away
9. I Just Wanna Stay
10. Special
11. Came Back
12. Tuesday 23
13. All I Want To Say
L'album est disponible via le site Internet de Next Dimensions Gears.
Abject/Object : le premier album en streaming intégral
Abject/Object ? Kesako ? Eh bien c'est le side-project punk/hardcore du batteur de Sed Non Satiata. Officiant dans un style proche des groupes proto-emo de la fin des 80's comme Rites Of Spring, le groupe vient de poster son premier album en streaming sur leur page Bandcamp. Vous pouvez également y écouter un démo de 9 titres datant de 2009, et les morceaux présents sur les splits avec Aghast, et avec 12XU. Une très bonne découverte pour ma part !
samedi 2 mars 2013
When Icarus Falls : le clip de "Acheron / Eumenides"
When Icarus Falls vient de publier son premier clip pour le titre "Acheron / Eumenides", issu de leur album "Aegean". C'est super beau, et c'est à visionner juste en dessous !
vendredi 1 mars 2013
We Were Skeletons : le split
Sans explications, on apprend via leur Facebook que We Were Skeletons jette l'éponge, en annonçant leurs dernières dates de concerts. Le groupe avait sorti l'année dernière l'excellent album "Blame & Aging".
Old Gray : tracklist de l'album
Tout est écrit sur cette image postée sur la page Facebook du groupe. Voilà la tracklist du premier album de Old Gray, qui sortira ce mois-ci. L'album ne porte pas de nom pour le moment.
Inscription à :
Articles
(
Atom
)